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Au delà du réel , récit fantastique
Ce jeu proposé par "écriture ludique" consistait à utiliser le maximum de ces titres de livres.
Camisole
Cendrillon
Chambre du diable
Colère blanche
Collègue tatouée
Conjuration du 3ème ciel
Cri de l'ombre
Cui prodest (à qui le crime profite)
Eau du diamant
Eightball boogie
Franc jeu
Gardien du feu
L'ange oublié : la cour royale
Lacrima christi
Chant de l'océan
Le guérisseur et la mort
Le temps n'est rien
Le 3ème secretMa soeur, ce boulet
Macao blues
Manuscrit de Pythias
Mort de trouille
Ombres mortes
Paternel à mort
Petit assassin
Promesse du samouraï
Rébus et le loup-garou de Londres
Genèse : rupture dans le réel
Sacrilège à Rome
Sang et lumière
Le secret de Moën
Le temps des poisons
La terre écorchée
Toile sanglante
Ursua
/>Voici les 25 titres placés dans ce récit…farfelu !!
Je suis dans une colère blanche je mettrai volontiers une camisole à ma sœur ce boulet qui me harcèle, m’occasionne de multiples soucis. Le dernier en date vouloir faire éditer une histoire farfelue, qu’elle écrirait d’après l’un de ses rêves étranges.
Elle se voyait en cendrillon égarée dans la chambre du diable, gardien du feu de l’enfer, à la recherche du manuscrit de Pythias, elle devait le rapporter au chef de la conjuration du 3eme ciel, société secrète décidée à révéler un sacrilège à Rome, et faire ainsi vaciller le pouvoir des prélats du pape. Ma sœur poussée par d’obscures forces avançait dans un dédale d’ombres mortes, le seul indice qu’elle possédait était cette énigme : l’ange oublié : la cour royale abrite l’eau du diamant. Selon elle l’ange oublié c’était le diable, la cour royale, c’était à n’en pas douter l’endroit où trouver le manuscrit, le « diamant ». Mais comment y parvenir ? Un long couloir la faisait déboucher dans un réduit sombre qui la faisait frissonner, une étrange mélopée parvenait de la voûte « lacrima christi, lacrima christi Domine » leit motiv, sorte de cri de l’ombre qui la glaçait d’effroi ; en levant les yeux vers le plafond me dit-elle, elle vit une toile sanglante sur laquelle figuraient des personnages grossièrement dessinés, le guérisseur et la mort, sur fond de sang et de lumière. Son instinct lui fit penser que cette toile aussi était un indice, guérisseur- lumière de la révélation, mort –sang du sacrilège, mais elle n’était pas dans une cour, ni palais royal, s’était-elle trompée ? A ses pieds un sol non dallé, de terre nue, comme labourée, de la terre écorchée. Cela l’intriguait. Contrôlant sa peur, me raconta-t-elle, elle fouilla des yeux la pièce et remarqua que la lumière du guérisseur désignait une fontaine sur la toile. Serait-elle prés du but ? Le 3eme indice, le diamant, 3eme secret, serait-il quelque part ici ? Elle ne voyait rien dans la pénombre, commençait à trembler de froid voulait rebrousser chemin. Soudain au milieu des lamentos « lacrima, lacrima, » elle entendit, jugez de l’absurdité de son rêve, « je suis Ursua, le petit assassin, pleurez, pleurez pour moi, j’ai divulgué le secret de Moën, me voici maudit pour la nuit des temps, mais le temps n’est rien, au regard de l’immensité de ma faute et de mes remords, j’ai fracturé la porte du temps des poisons, libéré leurs effluves mortelles ». Lacrima, lacrima christi, les voix d’ombres mortes couvraient ces paroles. « Pétrifiée d’horreur, me dit-elle, j’oubliai tout de ma mission, n’avais qu’une idée : échapper à ces chants funèbres, retrouver la lumière du jour, et courir, courir vers la mer pour me purifier l’esprit, écouter le chant de l’océan. Mais j’étais dans les entrailles des ténèbres, perdue. Je ne me souviens de plus rien d’autre ».
Ce récit ahurissant me sembla bien influencé par le livre qui traînait encore sur sa table de chevet relatant la triste aventure de ce jeune basque de 17 ans, Ursua, qui sombra dans la folie dans sa quête d’ un trésor. Mais comment raisonner ma sœur, cette insistante illuminée, persuadée de tenir par là le point de départ de « l’intrigue du siècle » ?...C’est une autre histoire !
Lasidonie 4-09-07
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Commentaires
16YtaluokMardi 11 Novembre 2008 à 23:06je l'ai fait aussi mais alors je n'ai pas aimé du tout le faire !!! Bonne nuitRépondreAinsi, ce récit tourne plutôt en dérision, étant l'image de l'infleuence du livre sur la soeur...C'est très intéressant à lire!Je n'aurai qu'un mot : EXCELLENT !!!
Je me suis régalée... et bien amusée en le lisant. Vraiment très fort, Sido. Bravo !Ecrire bien est une chose, écrire avec des titres imposés en est une autre, on ne ressent pas de technique, les mots fluides coulent dans ce récit, captivant par ton écriture. Tu devrais écrire un roman, je suis toujours frustrée quand ta prose s'arrête, je dis "encore !" Bon dimanche bisousIls n'y sont pas tous mais l'histoire se tient parfaitement et me fait penser à un nouveau "Da Vinci Code" ;~)
Bravo.
(Mon propre exercice est parfois un peu "tiré par les cheveux" !)Je suis déjà nul dans l'exercice poétique, si en plus, il y a des mots imposés,c'est le bagne !! Bises !!Super, suspens et frisson, Poids des relations fraternelles (pas d'autres mots même entre soeurs ?)...Bravo! Tout à fait dans la lignée de cette flopée de livres à la mode dans lesquels règnent la conspiration et le secret ! Mais toi tu ne te prends pas au sérieux et tu en fais un rêve! Bien à toi! Aza !Bien trouvé! Admiration! ce n'est pas un excercie facile.C'est super, je n'aurais pas cru que mes titres trouveraient aussi bien leur place dans un récit. Bravo !
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