•  

     

    Noir et or 

    Le temps est proche

    Se défroissent, se croisent

    Les robes d'un soir

    De préférence noires couleur devenue or

    Obligée, symbolisée

    Affichage de fête

    Ou célébration de mort

    De fin d'un tour d'année

    Le temps est venu

    Des yeux pétillants

    Noyés dans les bulles

    De celles qui raniment les coeurs

    Par trop désabusés

     D'une trêve des regrets,

    Des arrêts sur images assombries

    Des innombrables paralysies !.

    Le grand moment à portée de minutes

    Se soumettre au pouvoir de l'oubli,

    Qui allége l'air trop lourd

    Laisser la tête se vider

    Etourdie de lumières artificielles

    Respirer, respirer

    Et puis danser,  chanter, chanter

    Sans y penser, sans y croire,

    Que le noir

    Deviendra or

    Pour l'année annoncée

     

    Sido

    31/12/014

    ...qui souhaite de l'or pour vous tous

     

    2014/2015, Noir ou Or ?

     

     


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  •  Un texte de décembre 2006...intemporel...Le plaisir des sensations de toutes sortes reste d'actualité -- pour beaucoup d'entre nous -- en cette fin d'année

     

    PETITS BONHEURS DES SENS

     

     Sensations      

     

    Glisse   

    Combien douce à tes doigts   

    La soie !    

     

     Sur des épaules satin,   

    Dans la pourpre tes mains   

    Frémissent   

    Paressent   

    Caressent   

    Les fibres qui bruissent   

    De joie !     

     

    Les replis irisés   

    De lueurs tamisées,   

    Ondoient,    

      

    Retiennent la lumière.  

    Supplice    

    Du regard en attente !   

    Un souffle  la libère   

    Pour mieux t’en éblouir,   

    Te ravir   

    De langueurs si charmantes !   

       

    La soie   

    Glisse, glisse  

      Délices…

     

     

     

                                        SIDO

      

     


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  •  

     
    Je ne peux m'empêcher en cette période d'être  écoeurée par ce que les médias montrent de consumérisme  ;

    même si l'on sait qu'une frange seulement
    de la population profite de ce que les vitrines
    proposent, comment ne pas réagir intérieurement  ; cadeaux pour son animal favori, groom (payant) de grands magasins pour garer la voiture, coach (payant)-cadeaux  pour les retardataires embarrassés, lumières  à profusion dans les villes, matraquage publicitaire  pour que chacun sache bien que, nom d'une pipe, c'est Noël donc consommez, consommez !  
    Quelques petits exemples glanés sur les grandes chaines de télévision.
    Rien d'autre  que du "marchandising" ; à défaut de se lécher les babines beaucoup se contenteront
    de  lécher les vitrines !
     Ah si l'on pouvait rendre à Noël sa simplicité !
    On entend partout ces mots : 
    " la magie"  la "joie " de Noël comme si la joie
    était un devoir associé à cette date.
     N'est beau dans tout cela que la lumière dans les yeux naïfs de l'enfant privilégié.

     Pourtant  il est tellement difficile d'échapper  à cette célébration  que je sacrifie ici à cette tradition en espérant que la formule consacrée  ait un fond de réalité pour le plus grand nombre, que les draperies chatoyantes ne soient pas  que des cache misère !

             

    SIDO ...

         qui déteste  les fins décembre

     


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  • ECRIRE

     

     

    Cette semaine : un poème en 7 tanka sur le blog ici :

     

    http://sido.eklablog.net

    SIDO

     


  • Quand pointe le jour
    Oh que se déchaînent les vents
    Sur la mer, sur les cimes,
    Les vagues soulevées
    Entraîneront au loin
    Ce qui résiste de nos ombres
     De nos souvenirs noirs
    Qui endeuillent le soleil


     Oh que s'apaisent les vents
    Quand s'avance la nuit

    Les branchages formeront fenêtres
    Ouvertes au sourire de lune
    Les eaux étales resplendiront
    De reflets d'argent
    Et nous pourrons goûter
    La beauté de l'instant

     

    Vents bienveillants

     

    SIDO 

     

     

     

     


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  • Il est des souffrances cachées,
    Accumulées, renouvelées,
    Que le temps ne sait effacer
    Ni même atténuer.

     

     


    Quelles sombres blessures
    Sous ta désinvolture
    Dans tes accents forcés
    De bonheur affiché ?
    Voudrais tu masquer à tout prix
    Ce qui ronge, jour après nuit
    Hante les rêves et torture
    Le coeur, te forger une armure ?
    Toi que j'ai  pu croiser,
    Mon semblable ignoré,
    Tu ne peux tromper que toi-même,
    Faire de ton mal un poème
    Dont les mots agencés
    Pour travestir le vrai
    Sont prétendus complices,
    Gare à ce qu'ils ne te trahissent !
    Sur ton visage, dans tes yeux,
    S'inscrit le malheureux.
    Que faire d'autre sinon vivre
    Son chagrin, la route poursuivre
    Vers le fini de l'horizon
    Avec ce compagnon !
    Il est des souffrances cachées
    Ferments  d'une vie tolérée.
     

    SIDO -


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