•  

     

    J'ai envie aujourd'hui de partager des passages du roman de Marc Lévy dont la lecture m'a tour à tour amusée, émue. Un regard d'adulte sur l'enfant qu'il fut ou imagine.

    L' enfant raconte qu'un jour il a marché dans l'ombre de son "ennemi " ; peu après Il s'aperçoit que son ombre a grandi, trop pour être la sienne

    "-tu n'es pas mon ombre !...
    - je sais
    - qu'est ce que tu fais là ? pourquoi moi, ais je demandé inquiet
    - je me suis évadée
    - pourquoi tu t'es évadée ?...
    - tu sais ce que c'est d'être l'ombre d'un imbécile,?  c'est insupportable.
    .......
    - je t'en prie laisse moi rester avec toi je voudrais savoir ce que ça fait d'être l'ombre de quelqu'un de bien"
    ........
    " -Trouve pour chacun de ceux dont tu dérobes l'ombre cette petite lumière qui éclairera leur vie un morceau de leur mémoire cachée c'est tout ce que nous te demandons"
    - Nous ?
    - Nous les ombres souffla celle à qui je m'adressais"

    L'enfant a grandi seul avec sa mère ; des sentiments très forts les ont liés ; Sur le point de finir sa médecine il apprend sa disparition par son ami d'enfance.

    "Un dernier baiser à sa mère est comme un rideau qui tombe toujours sur la scène de votre enfance. Je suis restée toute la nuit à la veiller, elle en avait tant passées à veiller sur moi.
    A l'adolescence, on rêve du jour où l'on quittera ses parents, un autre jour ce sont vos parents qui vous quittent. Alors , on ne rêve plus qu'à pouvoir redevenir, ne serait-ce qu'un instant, l'enfant qui vivait sous leur toit, les prendre dans vos bras, leur dire sans pudeur qu'on les aime, se serrer contre eux pour qu'ils vous rassurent encore une fois...."
    -----------
    "Ce sont des petits détails qui font soudain prendre vraiment conscience de la disparition de ceux qu'on a aimés. Un réveil sur une table de nuit qui continue à faire tic tac, ...une photo posée sur une commode...et sur la table les restes d'un quatre quart aux pommes nappé de sirop d'érable.
    Mon enfance était là évanouie dans cette maison pleine de souvenirs, les souvenirs de ma mère et des années que nous avions vécues ensemble."

    Poésie, rêve, humour,  tendresse, c'est ce que provoque la lecture de ce roman que j'ai beaucoup aimé : LE VOLEUR D'OMBRES


    SIDO

     





    7 commentaires
  •  


    J’ai vu

    De son nom l’or
    Danser
    Dans le soir qui s’endort,
    S’agiter
    Au souffle de la brise,
    Vibrer
    Avec les vagues qui disent
    Mâter
    Les cris des oiseaux rôdeurs
    Apaiser
    L'inquiétude du cœur

    J'ai cru
    Trouver près d'elles l'oubli
    Désaimer
    Le nom qui séduit
    Le chasser
    Des jours, des nuits
    Mais
    Comme un diamant serti
    Enchâssé
     Dans la mémoire qui fuit
    Je l'ai vu

    Son nom


    SIDO


    ( Un bord de rivière si cela vous tente ? Ici : http://lunatiquebleue.ek.la )


    9 commentaires
  •  En ce mois d'Avril les couleurs explosent un peu partout dans les jardins. Moment de grande "respiration"

    Lorsque  l'esprit parfois veut bien se détourner
    De ses tristes pensées, que les paupières s'ouvrent
    Sur ailleurs que le coeur, qu'il est bon  d'espérer
    S émerveiller toujours des beautés qu'il découvre

    Sido

     

     

    Couleurs au jardinCouleurs au jardin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Couleurs au jardin

      

    Couleurs au jardinCouleurs au jardin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Couleurs au jardinCouleurs au jardin 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Couleurs au jardin

     

    Couleurs au jardin

    Couleurs au jardin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    SIDO  





    9 commentaires
  • Silence et solitude, sonnet



    Encore une autre aurore, et son odieux cortège

    De gestes routiniers ; au réveil, échapper,
    les pensées remisées au jour à commencer.
    Prolonger la non vie, qui la douleur allège

     Froide nappe d'effroi, encore le silence.
    Il se répand, sournois, puissant révélateur
    des solitudes vraies ! Arme contre les pleurs
    Ô le bruit, déployé comme une autodéfense,

     Parodie de présence, un bon succédané
    De vie. Ô bruit d'ailleurs, un rempart érigé
    contre l'absence, l'angoisse du vide, immense !

    Volets clos, yeux fermés, réclamer l'autre nuit,
    Du bal des souvenirs pouvoir refermer l'huis
    Jusqu'à l'aube neuve, bousculée par leur danse.

    SIDO

     


    12 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires