•  

    Quelques vers sur des images : c'est sur mon autre blog :

    http://lunatiquebleue.ek.la


  • Haïr, aimer, déchirure

     

    Un ancien film revu " , marquant , tiré d'un roman de G. Simenon : " le chat" ( J.Gabin, S.Signoret ) m'a suggéré un poème (sans qu'il soit descriptif du scénario).

    DECHIRURE

     Se détester pour tous les renoncements,
    Ces refus d’imaginer du sens aux journées
    Abandonnées, tristes, aux longues heures égrenées,
    L’esprit accroché aux exploits d’un autre temps. 

    Se détester pour ces acides rancoeurs
    Entretenus à plaisir, triste nourriture
    D’un quotidien destructeur, jetée en pâture
    A l'un, à l'autre, peu importe, avec aigreur.

     Se détester pour des coups d’éclats violents
    Incontrôlés, déchaînés, des révoltes folles
    Répandues en un flot stérile de paroles
    Ressassées, inlassables assauts d'un torrent.

     Se détester aussi de se rendre exutoire
    De grand mal-être, de sentiments exclusifs
    Exprimés par dépit en propos agressifs
    Générateurs épuisants de guerre oratoire.

     Mais ce qui accroît le mal, pousse à se haïr
    Au-delà des mots, des gestes sans retenue,
    C’est l’enfermement dans un cercle sans issue
    Où le pire s'affiche en unique avenir. 

    Pourtant comment oublier toutes les années
    D'une vie, ses joies et ses plaisirs, les bonheurs,
    les chagrins partagés, et combien de douleurs !
    Haïr, aimer ? une éternelle mélopée !

    SIDO


    12 commentaires
  •  

    " De la musique avant toute chose
    et pour cela préfère l'impair"

    Verlaine-- l'art poétique

     

    Petit Poème pour accompagner la création d'image c'est ici :

    http://lunatiquebleue.ek.la


  •  

    L'oiseau blanc

     

     

    Le vieil oiseau blanc
    Aux larges ailes diamants
    Refusant de voler
    Dans les tourments de l’azur
    S’accroche en solitaire
    Aux falaises de l’océan

    Seul Le plus grand,
    Le « prince des nuées »
    Sait interpréter son silence
    Et son immobilité.
    Atteindre l'autre terre
    Ensoleillée, si lointaine,
    Dans la tempête déchaînée,
    Ses ailes alourdies
    De l'orage grandissant,
    N'est plus que rêve en attente !
    Grande en est sa crainte,
    Et sa peine.

     Ainsi de la mienne.

    SIDO


     un canevas printanier vous attend  ici http://lunatiquebleue.ek.la






    9 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires