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Fleurs en bouquet, corolles blanches
Se sont endimanchées d'azur,
Et dans les délicates branches
Font broderie d'un ciel très pur.Petits boutons, boutons timides
Un peu partout pointent leur nez
Ouvrent un pétale et bien candides
Par le soleil se croient gâtésHélas, il est imprévisible
Parcimonieux et capricieux
L'astre roi, puissant, insensible
Aux saisons, leur enjeu précieux !
Les mimosas viennent d'éteindre,
A peine, leurs lumières d'or,
Mars assoit ses humeurs sans craindre
Fâcher les espoirs de tout bordsMais Cigognes ici, oh cigognes
Là-bas perchées ! Pour faire nids
Dans les hautes branches besognent
Quand tout est encore assoupi !Printemps, printemps, fi des grisailles
Gaieté, gaieté, chantent les coeurs,
Adieu le froid qui nous assaille
Bientôt viendront les jours meilleursSur l'autre blog , un canevas printanier vous attend
9 commentaires -
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Il est de ces jours où même le soleil est gris, où dehors, soudain sans couleur, pénètre dedans ...
C'est un triste matin, engourdi de mauvais sommeil , coeur pincé d' un sentiment d'inutilité ; un grand, généreux soleil pourtant illumine la pièce, la musique présente dès mon réveil fait vibrer le silence, pourrait alléger le pesant qui m'étreint ; du vide, tant de vide !
Je regarde le ciel
N’y devine que la pluie
Qui s’infiltre généreuse
Dans l’esprit, dans le cœur
Délave le jour et le noircit.
Belle journée, ce pourrait être une belle journée ! Mais qu'en faire qui ne soit vain . S'accrocher à des riens, s'affairer dans l'inutile pour oublier, fuir avec les heures, ne pas penser que plus rien n'a de saveur.C'est un triste matin, au parfum déjà évanoui des choses passées, des beaux moments vécus, des émotions troublantes qui tremblent encore parfois quelque part au tréfonds .
Ambiguïté des joies
éphémères d'aujourd'hui
impérissables de demain
signes évanescents
et pourtant incrustés
additionnés, pour composer
l'endroit d'une trame
lisse, soyeuse, colorée
sur fond de musique
la musique nostalgique
d'une vie
Cet air nostalgique comme un accent souligné, un remue-coeur, distrait les pensées, traverse parfois mon espace, accompagne ma main et les mots qui s'en échappent.
Ils jaillissent ces mots, veulent vivre au jour, m'arracher à l'emprise maléfique de l'obscur. Au moins un temps, un court instant. Les laisser en flot déversoir laver, récurer tout ce qui s'accumule de gris, de noir, les laisser agir pour décoquiller l'écorce des jours.
C'est un triste matin , écriture, soleil, musique, je ne vois plus, n'entends plus que le grand silence.
Ô, retrouver le goût des pulpes cachées !
SIDO
11 commentaires -
Ô Soie,
Geôlière de lumière
A laquelle s'accroche
Les yeux fascinés
Ondoiement de reflets
Légers, subtils
Douceur du toucher
Appelant la caresse
Invite pressante
Au frôlement sensuel
Des doigts amoureux
Ô Soie,
Malice de l’esquive
Pour mains trop impatientes,
Attirante mais Insaisissable
Comme l’eau des souvenirs,
Qui glisse, se dérobe
Au bonheur du cœur !SIDO
10 commentaires -
Un de mes tout premiers poèmes sur blog en 2006 ; revu et remanié pour respecter le rythme syllabique choisi ( descente en 12,,8, 6, 4, et remontée inversée, 4,6,8,12), de même pour la photo volontairement floue au départ.
CINEMA
Etre heureux !
Cela tient à si peu !L’esprit en noir et blanc faisait son cinéma :
Hier ? Pellicule blanche ;
Demain ? une avalanche
Là, devant moiMais un mot lu,
Et les blessures folles
Cicatrisent d’une parole !
S’enfièvre de joie neuve le cœur mis à nu.
Jour radieux
Le film de la mémoire,
Se déroule en couleurs de gloire
Dont l’âme rieuse re-invente l'or bleu !Etre heureux !
Cela tient à si peu !SIDO
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