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    Bientôt Printemps

     

    Fleurs en bouquet, corolles blanches
    Se sont endimanchées d'azur,
    Et dans les délicates branches
    Font broderie d'un ciel très pur.

     Petits boutons, boutons timides
    Un peu partout pointent leur nez
    Ouvrent un pétale et bien candides
    Par le soleil se croient gâtés

     Hélas, il est imprévisible
    Parcimonieux et capricieux
    L'astre roi, puissant, insensible
    Aux saisons, leur enjeu précieux !

    Bientôt Printemps


     
    Les mimosas viennent d'éteindre,
    A peine, leurs lumières d'or,
    Mars assoit ses humeurs sans craindre
    Fâcher les espoirs de tout bords  

    Mais Cigognes ici, oh cigognes
    Là-bas perchées ! Pour faire nids
    Dans les hautes branches besognent
    Quand tout est encore assoupi !

    Printemps, printemps, fi des grisailles
    Gaieté, gaieté, chantent les coeurs,
    Adieu le froid qui nous assaille
    Bientôt viendront les jours meilleurs

     

    Bientôt Printemps



    Bientôt Printemps

     

     

    Sur l'autre blog , un canevas printanier vous attend






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  • Cette semaine poésie sur création d'image :

    c'est ici :


    http://lunatiquebleue.ek.la


    mystère en bleu

     


  •  Il y a des jours,  spleen

     

    Il est de ces jours où même le soleil est gris, où dehors, soudain sans couleur, pénètre dedans ...

      

    C'est un triste matin, engourdi de mauvais sommeil , coeur pincé d' un sentiment d'inutilité ; un grand, généreux soleil pourtant illumine la pièce, la musique présente dès mon réveil fait vibrer le silence, pourrait alléger le pesant qui m'étreint ; du vide, tant de vide !

     

    Je regarde le ciel
    N’y devine que la pluie
    Qui s’infiltre généreuse
    Dans l’esprit, dans le cœur
    Délave le jour et le noircit.

     

     

    Il y a des jours,  spleen

     


    Belle journée, ce pourrait être une belle journée ! Mais qu'en faire qui ne soit vain . S'accrocher à des riens, s'affairer dans l'inutile pour oublier, fuir avec les heures, ne pas penser que plus rien n'a de saveur.

     C'est un triste matin, au parfum déjà évanoui des choses passées, des beaux moments vécus, des émotions troublantes qui tremblent encore parfois quelque part au tréfonds .

    Ambiguïté des joies

    éphémères d'aujourd'hui

    impérissables de demain

    signes évanescents

    et pourtant incrustés

    additionnés, pour composer

    l'endroit d'une trame

    lisse, soyeuse, colorée

    sur fond de musique

    la musique nostalgique

    d'une vie

    Cet air nostalgique comme un accent souligné, un remue-coeur, distrait les pensées, traverse parfois mon espace, accompagne ma main et les mots qui s'en échappent.

    Ils jaillissent ces mots, veulent vivre au jour, m'arracher à l'emprise maléfique de l'obscur. Au moins un temps, un court instant. Les laisser en flot déversoir laver, récurer tout ce qui s'accumule de gris, de noir, les laisser agir pour décoquiller l'écorce des jours.

     C'est un triste matin , écriture, soleil, musique, je ne vois plus, n'entends plus que le grand silence. 
    Ô, retrouver le goût des pulpes cachées !

     

    Il y a des jours,  spleen

     


    SIDO

     

     

     


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    La soie

    Ô Soie,
    Geôlière de lumière
    A laquelle s'accroche
    Les yeux fascinés
    Ondoiement de reflets
    Légers, subtils
    Douceur du toucher
    Appelant  la caresse
    Invite pressante
    Au frôlement sensuel
    Des doigts amoureux
    Ô Soie,
    Malice de l’esquive
    Pour mains trop impatientes,
    Attirante mais Insaisissable
    Comme l’eau des souvenirs,
    Qui glisse, se dérobe
    Au bonheur du cœur !

     SIDO

     

     


    10 commentaires
  • Un de mes tout premiers poèmes sur blog en 2006 ; revu et remanié pour respecter le rythme syllabique choisi ( descente en 12,,8, 6, 4, et remontée inversée, 4,6,8,12), de même pour la photo volontairement floue au départ.

     

     

    Mon cinoche 

    CINEMA

    Etre heureux !
    Cela tient à si peu ! 

    L’esprit en noir et blanc faisait son cinéma :
    Hier ? Pellicule blanche ;
    Demain ? une avalanche
    Là, devant moi
     



    Mais un mot lu,
    Et les blessures folles
    Cicatrisent d’une parole !
    S’enfièvre de joie neuve le cœur mis à nu.







    Mon cinocheJour radieux
    Le film de la mémoire,
    Se déroule en couleurs de gloire
    Dont l’âme rieuse re-invente l'or bleu !

     Etre heureux !
    Cela tient à si peu !

     

     

    SIDO





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