• J’avais accueilli l’aube
    Comme un prolongement de la nuit
    Ame errante poursuivie
    Par les songes de bonheur détruit
    Soudain J’ai frissonné
    A l’appel de l’aurore
    De rose et d’ocre vêtue
    Puis j’ai frémi émerveillée
    Au  déclin du jour, venu
    En flambée d’écarlate,
    Accompagner mes pensées.
    Ô lumière tant de fois perdue
    Qui l'horizon dessine
    Ton chant est en moi
    Je sens ses accents adoucis
    Vibrer , éloignant mes peurs
    Ils me guident, apaisée,
    Vers ces paysages du coeur

     Si proches, si bien connus,
    Qu'en aveugle je ne voyais plus !

     

     

    LASIDONIE

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  • Ô matins de tourments
    Sans couleurs, sans allant
    Où l’esprit
    Esclave des mots perdus
    Cherche désespérément
    Son salut
    Dans un passé terni !
    Que s’apaisent les vents,
    Que dévient de leurs routes
    Le prix de l'INSTANTLes lames de fond
    Charriant leurs ombres noires
    Débris des naufrages sans nom,
    Et la tombée du soir
    Espéré, attendu,
    Fera resplendir les eaux étales
    De reflets d’argent
    Et l’obscur sera éclaboussé
    De rêves irisés
    Comme autant de fragments
    De petits miroirs sertis
    Qui font naître la lumière
    Sur le manteau de la nuit
    ô goûter un temps
    La beauté de l’instant
    Jusqu'au matin
    Chargé de tourments

     

     LASIDONIE

     

    Dans quelques jours un autre poème fera suite à celui-ci, en le prolongeant... gris, rose.. ?

     


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  • Mon corps anesthésié rechigne d'affronter
    Ses ennemis tenaces, neige vents et pluie
    Dont les armes en aiguille aiment à percer
    Les os, et de se battre lui ôte l'envie !

     

     Pourtant en séducteurs ils font naître tableaux
    Attrayants : perles à profusion, translucides,
    Aux âmes poètes offertes en cadeau,
    Souillures effacées sous la blancheur perfide

     De paysages clairs, au silence ouaté
    Uniformément lisses, ou bien énigmatiques
    Propres à réveiller des curieux l'intérêt,
    A leur faire oublier l'envers du féérique !

     

    Les armes ennemies se croisent un beau matin :
    Averse sur le blanc manteau, bourrasques rudes,
    Et craquent les perles, les miroirs cristallins,
    Dans cet âpre combat le décor se dénude.

     Que triomphe Printemps pour ramener gaîté
    Repoussant de l'hiver le froid et la tristesse,
    La noirceur des pensées ; Que vienne, bien-aimé,
    Mon généreux soleil et sa chaude caresse,

     Pourfendeur des frissons, des membres en torpeur,
    Que la lumière de ses rayons aiguillonnent
    La nature assoupie, pénètre aussi les coeurs,
    Heureux d'entendre enfin la vie qui re-fredonne.

     

     

     

    LASIDONIE

     


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