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A quelques secondes d'intervalle ces instantanés :
Spectacle fabuleux
D'un soir de Février
Qelques heures d'orage furieux
Mais en fin de journée
Le ciel a retrouvé son reposoir,
S'est installée la pénombre.
Soudain à la ligne de l'horizon,
Emergeant des nuages sombres,
La blanche dame du soir
Risque sa tête peu à peu
Hors de sa couverture ouatée...
Pour, quelques instants plus tard,
S'en recouvrir, est-ce un jeu,
Aurait-elle froid ?
...Une heure passée,
Couverture rejetée,
Dame Lune revoilà,
Haut dans le ciel.
Offrant, malice,
Sur le feuillage comme en appui
Resplendissante,
Sa face arrondie !
Et la nuit fut belle.
LASIDONIE
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Le bonheur est il dans le verbe aimer
Conjugué au singulier, sans partage,
Chargé du poids des rêves avortés ?
Le concevoir ainsi ? Rien que mirage !
L'imaginer ailleurs, sans abdiquer.Saisir de l’instant l’infime parfum
Le laisser envahir le corps et l’âme
Accueillir la caresse des embruns
Ou bien attendre que les cieux s’enflamment
Tel sera le salut pour quelques uns
Pour d'autres se jouer de l'ennemi,
Le temps ; Le dévorer jusqu'à son terme
Se jeter dans l'action, trouver l'oubli
Dans l'utile, la seule terre ferme
Pour ancrer ses joies, quel qu'en soit le prix.Amour séduit puis épouse souffrance
Gardons le, s’il se peut, bien à distance,
Ainsi naitra bien-être, sans autrui,
D'un paisible soi-même enfin conquis.LASIDONIE
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La poésie japonaise saisit l'indéfini, le furtif d'une émotion, d'un spectacle, en peu de mots, soigneusement choisis, et laisse au lecteur tout loisir d'imaginer, d'éprouver à son tour. Je tatonne, m'y essaie, dans l'atelier auquel je participe.
Aujourd'hui 3 Tankas, genre qui associe le sentiment personnel au descriptif d'une scène, auquel il se réfère.
Spectacle d'hiver
sur les arbres des collines
... fines fleurs de neige
Entre l'ombre et la lumière
un grand frisson me traverse
***
Au travers des carreaux
des silhouettes lointaines
...froides gouttelettes
S'abandonne mon esprit
aux tourments de la grisaille***
Sifflement du vent --
la mer souffle sur la grève
sa mousse d'écume
Mon corps gémit avec elle
des morsures sur ma peau
LASIDONIE
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Recréer son univers, inventer l'espace , s'enivrer de couleurs, suspendre le temps ...
"Peindre, composer, écrire : me parcourir. Là est l'aventure d'être en vie"
Henri Michaux
Des propos auxquels je souscris totalement !SIDO
(Photo extraite d'anciennes séries de créations numériques qui de temps à autres re-apparaîtront ici. Quelques unes visibles par le lien "l'Aventure numérique" en en-tête)
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Je reviens sur ce thème de circonstance, cette fois sur un ton différent de celui de 2008 le poème ici
J alon de février, toujours
E stampillé quatorze : ce jour
V ient aux mémoires endormies
O uvre la porte aux désunies
U tilise tous ses attraits
S éduisant de félicité.
Ayant force tambours, lubie,
I nvite les "Avec Amour",
M almène les coeurs côté cour
E n proposant mille foliesV ouloir par conformisme ambiant
A mour, ou passion des amants,
L ibérer les paroles tues
E mbrasser - nulle retenue,
N i gêne - une opportunité,
T ourmente les infortunés !
I vresse de publicitaire ,
N arguilé pour ceux qui espèrent
S éduire toujours l'être aimé14/2/2013 Lasidonie : Je vous aime, ValentinS
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De jolis mots s'écrivent parfois sur nos blogs dans nos commentaires ; j'ai retrouvé celui-ci daté de 2006 que je remets à l'honneur pour cette image, si belle ! Merci à L.
"L'écume des jours n'est qu'une larme de lointains rivages"
L.
Occasion de rappeler et relire le roman 'l'Ecume des jours' de Boris Vian (1947), oeuvre poétique, un peu fantastique ( le monde est parfois irréel), symbolique, qui sortira adapté sur les écrans en avril avec Romain Duris et Audrey Tautou. Les thèmes en sont multiples, entre autres : l' amour fou, l'amour décu, le temps, la maladie, l'argent, sur fond de Jazz des années d'après guerre.
LASIDONIE
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*
Comme est lourd
Cet au-delà des nuits
Où je me suis enfoncée !
Les silences y sont d'angoisse
Règnent sur toute chose
Toute vie comme anéantie !
Ô, rejoindre ces autres contrées
Lointaines, secrètes,
Illuminées du couchant
Où danserait l'eau des rivières
Tandis que les silences
Ecouteraient le chant des sources
Sur fond de patience et de paix !
Que là-bas mon cœur se pose,
Au moins un temps.LASIDONIE
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Lequel d'entre nous ne s'est pas trouvé confronté un jour aux affres de la TECHNIQUE, une petite chose familière, "mulot" ou " "souris " qui refuse d'aller où vous voulez puis disparaît mystérieusement, un écran bien rayonnant dans la pénombre du bureau qui tout à coup décide de jouer les prolongations et vous dénie tout droit à l'envoyer se reposer ! Pourtant ce P.C, on l'aime, MESSAGER des heures creuses, CONFIDENTdes pensées, PARTENAIR E de loisirs. " Objets inanimés avez-vous donc une âme ? " dit le poète. Aussi lorsque cet ami vous lâche, qu'une messagerie reste inerte, c'est l' ENNEMI , " O rage, O désespoir". On lui parle, le conspue. Heureusement il n'a pas toujours le DERNIER MOT !
La page fermée« Pas de nouveau message »Me dit l'ordinateur,Encore rien ce soir.Il est fou de vouloirAttraper un mirage !Impossible bonheur !Pas de nouveau messageCe sera pour demain.Petite voix me ditQue dépassé minuitS'ouvrira une page.Une angoisse m'étreint :Et si par maladresse,Si pour vaincre ma peurPar un besoin paniqueDe défier la logiqueJ'actionnais -ô détresse-,Un bel écran moqueur !« Pas de nouveau messageOui c'est là ton exilEt, ricanera-t-il,Ainsi en sera-t-il,Tu attendras, bien sage »Même si tu m'enragesSois sûr, maudit média,Un de ces jours viendraOù, je sais, tu diras :« Vous avez un message »LASIDONIE( Un de mes tout premiers textes sur blog )
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