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"Le coeur le plus sensible à la beauté des fleurs est toujours le premier blessé par les épines."
Thomas MooreA vous, amis de toujours qui passent,
A vous, anonymes visiteurs,
Témoins bienveillants de mes angoisses,
Ce simple, charmant, bouquet de fleurs.
Ce fut une impulsion vespérale :
De blancs gypsophiles délicats,
Marier les iris sur une toile,
Célébrer de l'amitié l"éclat,
En Ranimer la subtile fleur
Chaleureuse mais combien fragile !
Quelques vives touches de couleurs
Simplement, et sans effet de style.
Contre l'oubli, le triste au-revoir,
Prolonger la vie de l'éphémère,
Ce sera comme note d'espoir
Fixée d'un pinceau imaginaire !
LASIDONIE
Je précise que ce " tableau" est une photo que j'ai retravaillée façon peinture...
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Rediffusion "relooké" d'un article de 2007
Ma passion pour la mer, les nuages et les couchers de soleil, n'est plus pour mes visiteurs une découverte . Je les traque avec mon appareil, fidèle compagnon de mes balades, toujours émerveillée de ces spectacles si changeants à faire pâlir d'envie tous les décorateurs de cinéma.
Il y a peu, une fin d'après midi , le soleil m'a offert ses rayons...
J'en chante ici la balladeLes feux des projecteurs sont prêts, un premier spot illumine la scène : un peu clair doré
Quelques essais de couleur, rouge cette fois ;
Le spectacle peut commencer
Le ciel en demi teinte offre sa toile au décor. La lumière jaillit en étoile pour s'attarder sur les vagues ; Telles des danseuses elles brillent de la valse des rayons qui éclairent l'ourlet frangé de leur parure d'écume
tandis qu' entraînés par le vent leurs danseurs de nuages,
se drapent à leur tour dans la lumière
puis s'étirent au loin en filaments d'or
Les projecteurs puissants balaient l'espace, lêchent les spectateurs immobiles, témoins ancrés de ce ballet fabuleux
Quelques minutes de flamboiement, de tourbillon, de débauche de lumière
Puis le maître artificier, merveilleux artiste, offre en récompense sa coupe d'or généreuse aux danseuses et cavaliers
avant de disparaître derrière le voile obscurci du rideau.
Le vent muet d'admiration s'est tû, laissant les nuages se baigner à loisir dans les derniers rayons des projecteurs.LASIDONIE
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Automne
Exubérance d'un temps
En mouvement
Toile changeante
Qui enflamme les yeux
Incendie les couleurs
Automne
Oubli d’un temps
Figé en noir et blanc
Catimini sournois
Qui installe insidieux
L’Hiver du cœurLasidonie
Si le coeur vous en dit une balade en Sardaigne en images ici link
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Pleure pour moi ô guitare
La mélancolie des jours
Et le temps qui me sépare
Du dernier de mes amours
Que vibrent tristes tes cordes
Dans la pénombre du soir
Quand les pas se désaccordent
Et que gémit l’au-revoir
Tes accents diront ma peine
Au rappel de ce qui fut
De la ruse des sirènes
Du miel des aveux reçus
Du séduisant des promesses
Du cruel des faux élans !
J’entends notes de détresse
Dans les plaintes de ton chant
Pleure avec moi ô guitare
Le sans pitié du destin
Et le temps qui meLASIDONIE
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Une parenthèse figée,
Dans le pesant des jours trop noirs,
Mérite d'être éternisée.
Pour les yeux un autre regard
A poser ici sur la vie
Autour de soi ;
Puis la vouloir,
De soi, redevenir l'amie
Rien que pour la beauté d'un soir,La Ste Victoire rougie.
LASIDONIE
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"Quand les raisons de vivre ont perdu leur sens, une seule empêche de mourir : écrire".
SIDOFlammes sur la ville
Beauté sauvage
En reflets d’or
Fascination
Brasier dans mon cœur
Mal qui déchire, brûle
L’eau en garde l’image
Opression, suffocation.
(réalisation numérique)
LASIDONIE
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