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Ô ce voyage de la nuit !
Il me livre sans défense
Au hasard, à sa puissance !
Tous mes silences habités,
Témoins discrets de joie semée,
D’heureuses haltes partagées,
Que sont ils devenus ?
L’ombre vacille, tournoie
Messagère funeste
De ce qui n’est plus
Paroles étouffées
Petits mots confondus
Amoureux, oubliés,
Qui glissent leur défroque
Dans le hall des souvenirs.
Et le jour diffère de se lever
Pour laisser exister
L’illusion d’autrefois
Mes pensées s’égarent
La clarté m’échappe
Dans ce curieux brouillard
Je ne vois d’elle,
Qu’une pauvre chandelle
Prête à mourir
Au moindre vent.
Dans les plis froissés de ma mémoire
Cheminent des murmures tendres
Le souffle, aux doux soupirs, ressemble.
Peu à peu des sensations nouvelles,
S’insinuent par fragments
Effleurement si léger
Que la faible lumière ne tremble
Sous son enveloppe ténébreuse
Et l’aube rieuse, paresseuse
A son tour s’étire, traîne
S’enroule, pour épouser
Les dernières volutes éthérées
De son amoureuse nuit.
La lueur se fait caressante aurore,
Vient apaiser mes peurs
Délaver les insupportables images
Sous le regard languissant
D’un matin qui se prépare
A cotonner le cœur
Pour un autre ravaudage !
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Je traverse une période sombre, très difficile, aussi Je ne pourrai qu'épisodiquement venir sur blogs , mais je reste attachée à ces liens crées avec vous depuis toutes ces années ; vos visites sont plaisir renouvelé. Merci.
J'avais préparé deux publications en avance ; Ensuite... je l'espère, viendront des jours meilleurs !
SIDO
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