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Un Bonjour, comme c'est simple un bonjour, la formule populaire l'affirme : "Simple comme bonjour" !
Simple en effet le Bonjour de politesse, de courtoisie, qui règle la vie en société, que l'on prononce par réflexe.
Mais le vrai, celui qui vient du coeur, traduit la pensée d'affection, d'amitié, d'amour filial, qui raccourcit la distance, le temps, est-il si facile, si fréquent ?
Est-il nécessaire d'en faire le prétexte d' une entrée en matière, d'un début de discours ? Ne peut-il s'afficher avec simplicité pour signifier " Je n'ai rien d'autre à dire, à écrire, mais je pense à toi, à vous, Bon Jour ". Ce Bonjour là, signe le soleil, tisse et entretient les liens, les sentiments...et se fait rare !
Combien en sont conscients parmi ceux qui pourtant ont affection, amitié, amour au sens large ! Le vrai Bonjour se perd dans la tourmente de l'individualité. La pensée de l'autre, de ce rien qui peut être beaucoup pour lui, s'est néantisée : le temps et ses contraintes l'ont dévorée ; l'utile, l'immédiateté, priment sur ce qui est considéré comme le superflu, ou le "pouvant attendre Demain", qui entre en tourbillon à son tour et du demain devient plus tard ou Jamais.
Restent quelques irréductibles, incorrigibles partisans du "mes pensées en Bonjour", des dinosaures du XXI eme siècle !
Lasidonie
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Le vent chantant s’en est venu souffler l’ailleurs
Sur les frêles pétales et feuilles fragiles
Des coquettes du jardin aux senteurs subtiles
Sans méfiance étourdies d’une caresse au cœur
Et s’envolent belles étonnées du voyage
Vers des cieux aux couleurs de l’hiver malveillant
Secouées malmenées par le souffle géant
Hier si doux, crachant ses rafales sauvages
Leur cœur dépouillé, mis à nu, faible ressort
D’une vie qui bientôt ne sera plus, s’agite
Se courbe sous les claques mais encore palpite
Espérant la clémence du semeur de mort.
Leur ennemi, poussé par des forces obscures
Gagne d’autres rivages, par d’autres chemins,
Et jette au passage quelques trésors au loin,
Ici volés, arrachés, là-bas vie future !
Le vent nouveau s’en est venu bercer le grain
Qui sous peu lèvera à la saison nouvelle
Et dans les prés, au jardin, souriront les belles
Au soleil, à la vie, en oubliant demain.
LASIDONIE
10 octobre 09
10 commentaires -
Une création numérique parue sur le blog photographique ( voir 13 dec. : "de la coupe aux lèvres" ) m'avait inspiré quelques idées.... étoffées ici sous forme de texte poétique.
Liqueur amère
Versez, versez moi de cette liqueur divine
Aux reflets dorés dans la coupe cristalline
Que tournoie ma tête, que chante mon esprit
Pour l’homme et la femme, par l’amour réunis.
Versez encore de cet étrange breuvage :
" Ô J'ai froid " : une voix parvenait de l'ombrage
Une autre reprenait " serre-toi contre moi
Ma large pèlerine t’enveloppera".
Et coule dans les veines, coule le nectarFile la rêverie, qui défie le hasardAvec les mots d’amour, la tendresse voilée,
Des amants chuchotant dans les bulles moirées,
Que tourne ma tête, que gémisse l’espritCar s’insinue en moi un vieux philtre maudit :
L’Amertume, des jours dégrisés l’orfèvre !
La vue se brouille, la coupe vide à mes lèvres
Les prismes des cristaux ont la morne clarté
Des blafards soirs de lune aux amours abîmés
Comme le ru qui sous terre finit sa course
Ô que de mes pensées se tarisse la source !
Lasidonie
10 commentaires -
Poème écrit pour un atelier d'écriture à l'occasion de la St Valentin 2008.
Une lumière a balayé ma nuit,
Naissance brutale d’une aube neuve,
Apothéose d’espoirs insoumis.
Mon regard captif à tes yeux s’abreuve.
Ou que j’aille désormais tu es là,
Unique dans mes pensées, dans mes rêves
Radieux. Mon cœur bat au son de ta voix.
De l’automne tu as fait saison brève.
Aujourd’hui, c’est l’été par tous les temps,
Un univers de chaleur, de tendresse.
Tu es de mon proche soir le diamant
Offert en cadeau à coeur en détresse.
Miracle du destin si bienveillant !
Nouvelle malgré les ans, la jeunesse
Enflammera mon amour pour longtemps.
Lasidonie
Fev. 2008
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