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Je suis né en esprit un 16 juillet 2006 , d'un rêve, du frôlement d' étoile au coeur d'une "Pierre de lune". Pleine de fougue, d'espoirs lumineux, elle a guidé mes pas, m'a dorloté, parfois délaissé, puis tenu à bout de bras jusqu'à cet anniversaire chargé de symboles ( Une "pierre de lune" adore les symboles ! ). Je m'endors aujourd'hui pour "hiberner"...long sommeil ?...Je ne sais.
Mes blogs amis, anciens encore présents, ceux des premiers mois, et les autres plus récents, merci de votre fidélité pendant ces 3 ans .
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Pour mémoire, ce qui suit est un extrait de son premier essai de contact virtuel du 19-07-2006, étoffé de quelques vers d'un poète peu connu.
L'intégralité de l'article d'un clic ici sur le titre :
un extrait: Qui est lunatiquebleue ?
Une"jeune" mamie ". Pas si lunatique que cela .....
"...L'airain sonnait minuit il fallait nous quitter " ...***
Voici ce qu'elle m'a confié aujourd'hui :
J'ai suivi une route verdoyante, parfumée
Elle débouchait sur une autre, un peu trop bitumée
Je l'ai détestée cette route plate, droite et sans vie !
Espérant en retrouver une autre, la marche, je l'ai poursuivie
J'ai imaginé un chemin gai aux détours surprenants, mystérieux
Ou l’une de ces petites départementales qui réjouit les yeux
Mais c'est un cauchemar : chacune d'elles débouche sur celle d'avant
La grande, droite, bitumée sans fantaisie. J'avais fait fausse route en rêvant ! ****Je signe pour elle
"Lunatiquebleue"* adaptation d'une consigne d'atelier
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Une atténuation de l'effet possible du poème précédant avec deux de mes aquarelles
Pont entre les berges
Une eau fraîche en liberté
Fait fi des obstacles
Des taches rouges
Corolles offertes, vie à naître
En élan d'amour
SIDO
19 commentaires -
J'établis une différence de sens entre ces presque synonymes, "Existence", "Vie", l'existence étant la façon dont a pu se dérouler la Vie notre point de départ. Ainsi je pense qu'il est possible de ne pas apprécier l'existence que l'on a mené ou mène, sans pour autant nier la vie.Cette précision évitera la confusion à la fin de la lecture
Lassée,
Lassée de mon reflet dans la mare
Non pour ce qu’il me montre
Mais pour ce qu’il dissimule
De moi-même, en moi-même
Lassée de n’exister que par autrui
En perpétuelle attente « de » …
Ce « de » qui ne vient jamais
Lassée de ces mots- plumes
Dernière chance
Lancées comme bouées
Qui dérivent éclatées
Puis sombrent dans l’oubli
Lassée d’être la première « à »,
Pour la pensée, le signe, le geste
Lassée de compatir, de soutenir
De ne connaître que le sens unique
Lassée de vouloir comprendre
L’absurde, le contresens, l’absence
Et de ces mots terminés par « ence »
Avec patience, prudence, silence !
Lassée d’imaginer des raisons
Qui n’ont pas d’explications
D’inventer des stratagèmes
Brodés au mauvais fil du rêve
Lassée de lasser
De choisir un masque acceptable
Qui puisse être accepté
Lassée de moi, de toi, de lui,
De ces fuyants appuis jouant de faux-fuyant
Oui, lassée de cette épingle au cœur
Qui s'accroche avec insistance
Existence !
LASIDONIE
13 commentaires -
DORMIR
Toi que le hasard a mis sur ma route
Toi qui t’en es allé
En décidant « machine arrière toute »
Un sombre jour d’été,
Toi qui trouva bon et sans crier gare
De colorer mes mots
D’une joie dépassée, naïve, rare
Dans l’oubli du fardeau,
Pourquoi as-tu resurgi dans ma vie ?
Sais-tu comme est cruel
De réveiller les idées endormies
D’en battre le rappel ?
Tu as fait refleurir les pensées mortes
En un printemps indien
Quand déjà l’hiver était à la porte !
Illusion d’un matin,
Rêve créé, séduction douloureuse
D’un espoir qui s’enfuit
Avec les jours dont je suis naufrageuse
Sans lui ! L’as-tu compris ?
Ô sommeil du cœur prend toute la place
De l’éphémère intrus,
Qu’en moi s’éteigne la lueur ! De grâce
Dormir, à corps perdu !
Lasidonie
mars 09
11 commentaires -
Noir puissant, Enveloppant
Approche du néant ?
Tâches sombres
Au coeur de l'ombre
Griffes tendues
Sangsues
Cherchent proie
En désarroi
Qui fuit.
Le rouge est mis
Sang ou vie
Où est La lumière ?
Prière :
Qu'elle progresse
Que le mal cesse !
Et le noir sera le blanc
SIDO
11 commentaires -
Le hasard est souvent l’architecte du Présent, rarement celui du Futur qu'il démolit et avec un Présent, heureux ou malheureux, il fabrique demain un Passé fait de nostalgie ou d'amertume !
Moralité : se méfier du hasard, ne compter que sur soi pour construire son futur et ne jamais regarder en arrière !
Heureux les élus qui y parviennent…
S'il frappe à votre porte, ne lui confiez pas vos rêves, comme le fait dans cette vidéo MOULOUDJI, vous risqueriez de les perdre..
LASIDONIE
11 commentaires
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