• Suggestion pour Week-End prolongé :
    Je vous propose une petite flânerie dans ces petits coins de Provence où coulent ,cette année, mais oui,  rivières et ruisseaux qui serpentent parmi les prairies d'un vert éclatant à faire rosir de plaisir les habitués des pierres sêches.
    Au détour de petites départementales surgissent dans le lointain, perchés en éclaireurs, des pierres jointes en triangle dont la pointe se dresse en clocher ! Murailles,  toits épousent les versants des collines, petits villages pas toujours très connus à côté de leur rival, comme
    Roussillon, ou Lourmarin, agités par la fièvre artistique et touristique !
    Plaisir de musarder dans le dédale des ruelles pentues aux pavés disjoints, rafraîchies d'ombres ancestrales ,  d'imaginer  le petit jardin caché derrière  la grille couverte de glycine  et de se laisser guider vers le lieu de rencontre par excellence :
    la place aux bruits de fontaine et de bavardage de marchés, "avé l'assent" léger, fruité, odorant de lavande...*
    Moment à savourer en spectateur ravi, amusé, curieux, serein : la ville est là-bas, proche et pourtant si lointaine par l'esprit !







    LASIDONIE

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  • Relevée chez l'un de mes écrivains préférés cette pensée :




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    "Quand on est aimé on ne doute de rien. Quand on aime on doute de tout".
    COLETTE


    Pensée qui en suggère une autre sous forme d'interrogations :
    Ne douter de rien, être aimé, suffit-il à combler le coeur , peut-on vivre uniquement de l'amour de l'autre ? Le doute, dans tout ce qui touche à l'affectif, torture mais n'est-il pas aussi un stimulant, un mal nécessaire pour nourrir nos émotions  ? Faut-il suivre  MUSSET affirmant qu'il faut douter de tout, homme, femme, et même son chien, mais pas de L'AMOUR.....

    Voltaire est très catégorique :
    "Le doute est un état mental désagréable mais la certitude est ridicule".

    La réponse, qui la détient ? Le Normand, avec un oui et non,  sans doute...

    A entendre son nom

    Du plus lointain qu’il m’en souvienne

    Resurgissent les joies

    Resurgissent les peines

    Et l’indescriptible émoi

    Qui s’attache à ses pas

    Fait renaître les peurs

    Tout au long

    Des sinueux parcours

    D’une vie de heurts

    A entendre son nom :

    Amour .




    Lasidonie



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    Les beaux "Dimanche"

     

     

     

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    Avez-vous connu ces beaux dimanches d’autrefois, rituélique rendez-vous des « visiteurs de nefs » convaincus ou à convaincre, dames chapeautées, messieurs cravatés. On se fait un passage obligé : être là ; Les « belles familles » ont leur nom gravés sur les prie-dieu, les autres, les autres : Dieu reconnaîtra les siens. Les pensées suivent les volutes de l’orgue, s’envolent avec le parfum de pâtisserie ; les gestes s’accomplissent pour la plupart machinalement. ITE : s’il fait beau on papote sur le parvis, on se salue. Et l’on s’en va savourer, l’âme en paix, le repas arrosé familial.

    Cocon rassurant, moule parfait dans lequel on se coule jusqu’au soir, bon, doux, partagé.

     

    Et puis aussi ces beaux dimanches, repère heureux de la semaine pour travailleurs harassés ? Eveil lascif que l’on prolonge dans la tiédeur des draps, que ne vient troubler aucune autre sonnerie que celle du ronron du chat lové sur la couette, paresse du matin autour des tartines ; le temps, ce temps après lequel ils ont couru, il est là dans leur main pour en façonner du bon, du doux, à deux, partagé.

     

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    Vous connaitrez  j'espère, ces beaux dimanches inexistants sur le calendrier, passage d’un jour parmi les autres jours pour ex-travailleurs inoccupés. On traîne, on flâne aujourd’hui comme hier, comme le mois dernier ; Le temps lui aussi n’a d’existence que sur les pages que l’on tourne, sur les visages que l’on a peine à reconnaître dans le miroir improvisé d’une vitrine léchée.

    Ce dimanche rêvé les trois quarts de la vie a perdu l’attrait de l’attente. Mais il est encore bon, il est doux, partagé.

     

    Mais dans l'immense sablier d'une vie restent ces faux dimanches qui traînent sur le cœur comme le fond de crème aigrie du gâteau entamé.

    Dehors c'est soleil, mains serrées,  jeunes, moins jeunes, ridées aussi, Chacun respire, à pas mesurés, accordés, ce beau, ce doux moment partagé. 

    Dedans, c'est tristesse, angoisse, ravivée par les images de la vie des autres, de celle d’autrefois, ce jour là.

     

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    Contraste saisissant, insupportable, qu’on préfère étouffer en se cachant, s'isolant. Car dans les têtes, dans les pensées :

    Il n’est pas jour comme un autre,

    Et il n’est plus ni bon, ni doux, ni partagé,

    C’est le dimanche des solitudes.

     

     

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     Lasidonie


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  •  

    Déflagration
    Emotion
    De ce qui naît
    Puis disparait
    Terrifiantes routes
    Zébrées de doutes
    Chevauchée du temps
    Irréel mais bien présent
    On se croise
    Se déphase
    Eloignement
    Eclatement
    Sensation étrange
    Âme aux bleus, rouge, orange
    Choc des couleurs
    Beauté, Stupeur
    Oppression
    Déflagration


    SIDO



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  • Pour esprits et coeurs en accord avec Baudelaire :



    Vous êtes un beau ciel d’automne clair et rose


     

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    Mais la tristesse en moi monte comme la mer


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    Et laisse en refluant sur ma lèvre morose


     

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    Le souvenir cuisant de son limon amer


    Baudelaire (causerie)


     

    Et pour les images...LASIDONIE

     


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    *
    Libellule, bourdons,
    Ramures et fleurettes,
    Oiseaux et papillons,
    Se costument de fête,
    Dans les prés, dans les champs
    Folâtrent d'harmonie
    Au soleil éclatant,
    En grande fantaisie !
    Et l'air partout résonne
    De murmure amoureux .
    Mon esprit s'abandonne
    A ses rêves joyeux
    Et en pensée fredonne
    Le bonheur de tes yeux.



     

    SIDO


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    Ce fut l'un de mes premiers "essais poétiques" ;  en photographiant ce ciel il m'est revenu en mémoire...



    (Photos sans trucage)



    Tu as traversé ma vie comme l’étoile filante

    Quelques secondes d’éternité

    Pour des yeux éblouis,

    Mille lumières entrevues

    Sur la mer à l’horizon d’un soir

    De douces vibrations perçues

    Comme notes cristallines

    Sur la harpe du coeur.

    Quelques secondes pour rêver :

    Sur toi l’espace s’est déjà refermé !

    Reste le mélancolique regret

    De t’avoir connu

    Si peu.



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    Lasidonie

    (texte 2004)

     


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  • (Aquarelle 2002 réalisée d'après carte postale )



    Une "petite-fille modèle",
    Un peu d'eau
    Quelques couleurs pastelles
    Un pinceau
    Pour une aquarelle
    Et sans les mots
    Dire quand même

    "Je t'aime"

     

    SIDO






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