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ELLE s’approche pour nous dire
Fermez donc votre porte au pire
Ayez les yeux, le cœur ouvert,
Le possible est toujours offert.
Y croire, le vouloir sans cesse
Malgré tout ce qui effraie, blesse,
Ranger l’an défunt au placard,
Voir en ELLE comme un départ,
Et regarder droit vers le large
Franchir un nouveau passage
En se disant « un de gagné,
Pour des lendemains éclairés »
ELLE s’est avançée
L'a chanté "Bonne Année"
Lasidonie
1-01-09
Il est assez amusant de retourner en arrière, voir comment on avait abordé au nouveau rivage ! Si cela vous tente :
C'était hier...Mes souhaits pour 2008 : ici
C' était avant hier ...Un Premier jour 2007 : là
22 commentaires -
Regard éteint, un loup, un masque
Porté dans l’illusion du vivre,
Ou ces yeux effrayants d'oracle
Ouverts sur ce qui fait mourir ?
Fermer les yeux
Ne pas choisir
Juste Exister.
LASIDONIE
(Image obtenue en superposition de 3 photos)
8 commentaires -
Non, je ne vous prends pas de haut !
Je prends de la hauteur
garde la tête haute,
Ne vous regarde pas de toute ma hauteur
Ni de bas en haut !
J'élève mon esprit à certaine hauteur
Essaie de regarder là-haut
Pour être à la hauteur
Méditer, et ne pas tomber de haut.
Si possible...
LasidonieCliché : Place Masséna NICE
12 commentaires -
"Noêl, Noêl joyeux, joyeux Noël",
Chaque année les mêmes expressions, les mêmes ritournelles,
Refleurissent, assourdissent,
Se pavanent en lettres rouges et vertes
Avec un peu d'or
Pour faire plus riche, plus trésor,
Rubans resortis des cartons de l'année agonisante
Génération spontanée de plus en plus précoce,
--Tiens pourquoi pas le 25 avril ou le 25 août --
Bébés prématurés enrobés de fausse douceur,
Qui pulullent partout jusque sur les lointaines routes
Qui font oublier le vrai, né d'ailleurs à une autre heure,
"Noêl, joyeux Noêl, Noël joyeux,"
Mot de passe impossible à oublier pour mémoire défaillante,
Césame des faux bonheurs pour familles désunies réunies,
Tentations orgiaques, cadeaux inutiles, trop grands ou trop petits
Casse tête prolongé dans la fièvre des derniers jours
Avant LE J comme joie des heureux,
Noël, comment te ranger au placard,
Echapper à tes quatre lettres tintamarre ?
Couper le son, se barricader ?
Il y en aura toujours un qui va se trainer
Jusque dans votre cheminée
Ou traverser les murs
Passer sous la couette,
S'infiltrer dans vos oreilles pourtant obstruées
C'est sûr.
Etre joyeux sur demande, voilà un présent
A commander au Père la barbe la haut
Qui aimerait sûrement se propulser autrement
Qu'avec manteau et traîneau !
Si on lui offrait un maillot
Une paire de skis trainés par un bâteau
Fêter la" Lumière" n'est-ce pas mieux en été ?
Et si on le débaptisait ?
Salut Léon, Tiens voila Mister O' Nel,
Qu'en pense-tu Léo, sans (n) haine,
Je suis sûre que tu serais d'accord
Pour qu'on bouleverse le décor !
Je di-vague, il est vrai
Mais mieux vaut en rire,
Quand on côtoie le pire
Et dire avec Beaumarchais :
"Je me presse de rire de tout
de peur d'être obligée d'en pleurer "
( Figaro)
Car la chance, je l'ai,
Je suis dedans, pas dans la rue,
Mon estomac de peu fera fête
Ma cheminée est bien bouchée,
J'ai chaud avec pléthore de couettes
Et des boules Quiès toute neuves à étrenner.
Léo ô'Nel, Salut...
L'autre Noël : Allez y, là
23 -12-2008
Lasidonie
14 commentaires -
Laissez moi hurler ce soir
Et pleurer
De colère, de rage,
De déceptions, de mal
A la tête, au cœur, aux tripes
Je voudrais extirper
Tout ce qui ronge
Détruit jour après jour !
Avoir tant de fois essayé
De nous relever, d’oublier,
De faire avec, comme si,
Pour que les lendemains chantent
Un peu, rien qu’un peu,
Juste pour bien finir l’année
Puis Repartir
Avec un autre cœur !
Tout essayer,
S’imaginer la vie
Reprenant son cours
Le long de rives paisibles,
Images joyeuses vous voila
Pour repeupler
Mon esprit saccagé
Bousculé, malmené.
Des projets tout neufs
Nous attendent
« Au gui l’an neuf »
Aujourd’hui tout va changer
Et demain sera beau
Comme ce petit matin rose
Comme tous les lendemains
Mais non ! Rien n’est beau
Je dégringole, la chute est rude
Je n’en finis pas de chuter
Encore et encore !
Ne plus rien entendre
Que ma voix,
S'élevant pour en couvrir d'autres,
JE suis Le Cri
Du peintre tourmenté.
Alors laissez-moi hurler ce soir
Avec lui
Lasidonie
19-12-2008
13 commentaires -
Ce petit poème paru fin 2006 fut écrit pour accompagner cette photo rapportée d'un voyage en Tchéquie. Si proche de l'Hiver, un dernier adieu à l'Automne...
Un été disparaît,
Ainsi de nos déboires !
Une autre saison naît,
Avec elle une histoire
Le temps s'amuse, infatigable,
Tel délicat aquarelliste
A nuancer en grand artiste
Les robes vertes des érables .
Et devant tant de chatoiement
Nous fait oublier , misérable,
Que viendra l'heure inéluctable
Des feuilles mortes, partant au vent !
Mais saison s'est enfuie
Ainsi de nos amours !
Une autre nous rallie,
Ainsi de nos beaux jours.
LASIDONIE
( Nov 2006)
4 commentaires -
Dans mes archives oubliées ces pensées, essai de réponse à la question que je me posais à l'ouverture de ce blog...et reste d'actualité.
Le voici avec d'autres illustrations :
Ecrire pour me libérer de ce mal qui me tenaille le coeur.
Ecrire pour évacuer cette douleur qui me ronge.
Ecrire sans calcul, sans fioriture, sans strophe ni rimes.
Ecrire pour te parler parce que c'est ma seule façon de te rejoindre.
Ecrire pour te dire tout ce qui est tapi en moi et qui ne veut plus rester muet.
Ecrire pour effacer mes doutes, glaner des certitudes.
Ecrire pour obtenir des réponses qui ne viennent pas ou peu.
Ecrire pour partager les chagrins
Et atténuer son malheur.
Dire je ne le peux pas ou ne le veux pas.
Dire ce serait me trahir, dans le bon comme dans le mauvais.
Dire ce serait lever un voile commode qui permet de tout supposer.
Dire ce serait peut-être mentir et je préfère l'éviter.
Dire, c'est si difficile, car on ne peut plus revenir en arrière.
Dire c'est quand les mots trop retenus veulent jaillir seuls.
Dire c'est avoir besoin que l'autre comprenne.
Dire c'est aussi une façon de se lier
Et faire partager son bonheur.
Ecrire ?Je suis seule face à moi-même.
Dire, ce serait manquer de pudeur.
LASIDONIE
(Texte août 2006)
9 commentaires -
La nature est poésie il suffit de la regarder. Bien commode pour celle qui trouve tous ces temps-ci dans les mots des ennemis plus que des alliés.
Je lui laisse donc mon blog, elle parle à ma place et bien mieux.
Au fil des minutes, beaucoup de vent, des instabilités de l'appareil, vision un peu floue, mais j'en prend plein les yeux.
Les flaques sur les rochers
ressemblent à mes godets
d'aquarelle.
Le soir tombe sur la côte, d'autres lumières s'allument !
C'était un soir de vent, dans le ciel et sur la mer, quelque part dans le Sud, et c'était beau.
LASIDONIE
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