• Je propose de revoir une parution de 2006,  destinée aux parents et  grands-parents que certains deviennent un jour !
    Un clic ici :




    http://lunatiquebleue.over-blog.com/article-3754132.html



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    LASIDONIE

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  • C'est avec ce texte, mélange de vers libres et classiques, que SIDO arrête un temps l'écriture sur ce blog. Deux images : La première une presque " ouverture", l'autre, un livre aux pages tournées un peu usées...mais non fermé.


     

    Image Hosted by ImageShack.usL'arbre de la sagesse



    Dans ce pays,

    Qu’on appelle poésie

    Est-on heureux ?

    Il est lieu bien mystérieux !

    Ceux qui agitent ma mémoire

    Sont de couleur sombre,

    Décor de mes jours, de mes nuits

    Où rodent en souffrance

    Mes ombres

    Traces de tous les impossibles  !

    J’entends sonner minuit.

     

    S’émerveiller des mystères du monde

    Se laisser pénétrer de ce qui fait rêver

    Porter les yeux sur les reflets de l’onde

    O, de l’enfant retrouver la naïveté !

     

    Dans ce pays

    Le paradis des orages

    N’est plus le paradis perdu

    Il offre au cœur, à l’esprit

    Des arcs en ciel sauvages

    Sous des cieux qui sourient

    Des miracles d’un autre âge

    Qui font chanter la pierre

    Et courir dans l’air les accents

    De la viole au charme désuet.

    J’entends sonner midi.

     

    Il sommeille puis un jour se réveille

    L’innocent oublié dans le vol de nos jours

    Et la joie neuve, à nulle autre pareille,

    Redonne au noir présent les douceurs du velours.

     

    Tant de chemins heureux

    Que l’on voudrait emprunter

    Pour se vêtir de lumière

    Accrocher

    Les tristes défroques

    Aux buissons épineux

    Et respirer, respirer,

    Bercée du chant des arbres

    Porteurs de ces murmures tendres

    Qui accompagnent l’aurore

    Et notre éveil à la beauté des choses.

     

    Ici,  lieux de désespérance

    De celle qui poursuit et s’attache à nos pas

    Là-bas lieux parfumés d’enfance

    Chargés de plaisirs simples, du bonheur d’autrefois.

     

     Dans son pays

    Veux-tu bien m’emmener

     Là, tout au bout du chemin

    L’horizon marin si proche

    Mêle l’or à l’oranger !

    Mais le vent des soupirs

    Disperse sur les roches

    Les poussières de désirs impatients

    Mon âme écorchée de rêves insensés

    Découvre la blessure de l’enfant.

    J’entends sonner minuit

     

    J'ai attendu, trop longtemps.

     

    29-09-08

    SIDO


     

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    MERCI à tous ceux qui m'ont suivie ici.
    De temps à autre je viendrai proposer une lecture ou re-lecture de mes tous premiers écrits.


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  • Deux images, un poème, pour illustrer cette expression couramment prononcée, entendue, " Que c'est beau ! ".



    "Le beau, c'est une promesse de bonheur"
    Stendhal


    hébergement gratuit de photos & vidéos avec www.photomania.comPhoto Michel Gonnet


      Essayer de faire autre chose avec du beau , sans prétendre au beau, juste pour le plaisir : Tentation à laquelle j'ai cédée, avec l'accord de l'auteur de la superbe image ci dessus, Michel Gonnet. Une éclatante ondulation de l'or des dunes qui devient ceci , dont je ne revendique aucun sens, sinon  une agréable débauche de couleurs :



    hébergement gratuit de photos & vidéos avec www.photomania.comSido

      Au delà des longues réflexions des philosophes sur ce que peut être le beau , tout simplement je laisse  à Baudelaire  le dernier et le meilleur des mots : La beauté est avant tout dans les yeux de celui qui regarde.



    Je suis belle, ô mortels ! Comme un rêve de pierre,
    Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
    Est fait pour inspirer au poète un amour
    Eternel et muet ainsi que la matière.

    Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris;
    J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes;
    Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
    Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

    Les poètes, devant mes grandes attitudes,
    Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
    Consumeront leurs jours en d'austères études;

    Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
    De purs miroirs qui font toutes choses plus belles:
    Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles!


    C. Baudelaire





    Lasidonie

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  •  

     

    J’ai mal ce soir

    Un picotement là,

    Au fond de moi,

    Un serrement, un étau,

     Sur ma poitrine

    Comme une pierre lourde

    Avive la souffrance animale

    Qui se veut solitaire, cachée,

    Et puis, là-haut,

    Comme une dague habile

    Me fouaille les pensées

    Torturées,

    Esprit supplicié !

    O, n’être qu’objet inanimé

    Qui se laisse aller, roule,

    Sans fin, pour toujours.

    Tes sourires,

    D’autres les respirent

    Et puis tes rires au coeur

    Mêlés aux leurs

    Font tournoyer les mots d’amour

    Et ce tourbillon m’emporte

    M’anéantit jusqu’à l’ivresse du néant

    Te voici sur les chemins semant

    Ce qui a filé de mes mains. !

    La pierre devient bloc écrasant.

    Tu m’as fait mal ce soir

    Mais tu ne le sais pas.

     

     

    Texte improvisé

     

    Lasidonie

     


    16 commentaires



  •  

    Je te raconte

    Aux fontaines, halte fraîche

    Du bel été provençal

    Sous l’ombre habité des platanes,

    Aux sources bruissant sous les futaies,

    Aux lacs frémissants sous la brise

    A l’eau bruyante du torrent impétueux

    Mais ils courent, elles courent

     Et ne m’entendent pas !

     

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    Je te raconte aussi parfois

    Au nuages des ciels d’automne,

    Navires aux formes étranges

    Malles lourdes chargées sur les rivages

    De pays inconnus, d’une île mystérieuse

    Puis délestés de leur sombre rapine

    En voile de danseuse

    Ils filent, ils filent

    Et ne m’entendent pas.

     

    Je te raconte alors à la mer

    Douce compagne palpitante

    Des soirs de printemps,

    Au sable, manuscrit d’un instant

    Qui garde mes signes naïfs,

    Et les vagues, de miel se grisent,

    Se carminent au cuivré solaire

    M’écoutent et rient, amusées

    De mes secrets d’or.





    LASIDONIE

     


    9 commentaires
  •  



    Voici le premier des poèmes réalisés avant ma décision d'arrêter d'écrire. Les 3 autres suivront lors de prochains jours. Le "style" en est volontairement "gouailleur".

     

     

    Lutter ! Tyrannie du cœur

    Qui s’emballe

    Quand la raison s’fait la malle,

    Laisse aller à contre temps,

    Contre toujours

    La valse des battements

     Désordonnés

    En coups d’poignards,

    Ces crève rêve

    D’étrange amour

    Qui voudrait exister

    Qu’il lui faut refuser !

    Composer avec un corps

    Pâl’ reflet d’un avant

    Qui s’débine

    Sous la hache  du temps.

    La lumière assassine,

    Diva perfide,

    L’ignorer, s’la cacher,

    La tromper rien qu’un peu

    Pour vivre en f’sant semblant

    D’être heureux.

    Dans ce magma brouillé

     L’cœur enfant

    Gamin écervelé

    Reprend l'tambour d'hier

    Avec passion, ardeur

    Qu’importe l’moment, ou l’heure,

    S’fiche des ans, des saisons,

    Cà cogne mêm’ment

    Un cœur en hiver,


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    S’fiche d’la raison

    Et autr’ tribulations

    De l’esprit en déroute

    Qui s’déglingue !

    Pas de doute :

    Il rêve, tout simplement.


     

    LASIDONIE


    7 commentaires



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