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Volets inclinés, paresse du petit matin ? : Rediffusion de mes débuts 2006. Un peu de légereté pour compenser les " lourdeurs " précédantes...Avec la surprise de constater l'évolution de ce blog !
******"Il faut toujours se reserver le droit de rire le lendemain des idées de la veille " NAPOLEON
Partant de cette maxime pour emboiter le pas d' APOLLINAIRE je me disais en pensant à mon texte de l'autre jour :
-- " mon vers s'est cassé comme un éclat de rire"!
--Ton" rire sucre les larmes"m'a répondu SABATIER
et lui faisant écho HUGO me dit :
--"L'éclat de rire est la dernière ressource de rage et de desespoir".
Du desespoir j'en avais en songeant aux sottises écrites dans un moment de blues ! Et me sont revenues à l'esprit ces paroles ô combien adaptées à mon état d'esprit,
celles de NIETZSCHE :
--" L'homme souffre si profondément qu'il a dû inventer le rire " !
alors j'ai replongé dans une vieille B.D. et... j'ai ri, j'ai ri...Et mes amis ont ri aussi.
Quel soulagement, n'est ce pas Gaston, de pouvoir réfléchir, ou...dormir, sans l'énervant petit bruit qui martèle votre esprit au point de n'entendre que lui ! BZZ, BZZ ou RRR.pfit, RRR.Pfit, ou clic,ploc,clic ploc, splash !
Entre amis, me chuchota à l'oreille NIETZSCHE,
" Il est beau que le silence soit d'or,mais le rire bon et frais l'est beaucoup plus encore "
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Et je ris aujourd'hui de ce billet si naïf !!
LASIDONIE
7 commentaires -
Petit matin d’août. Les premiers signes annonciateurs du jour traversent les hauts feuillages des chênes, s’infiltrent dans la chambre par l’interstice des volets entrouverts. Un rai de clarté, timide intrus, se dessine en oblique pâle sur le mur, progresse en éclaireur, comme pour prendre ses marques avant l’arrivée de l’armada solaire. L’air encore moite des douceurs de la nuit laisse s’évanouir des senteurs indéfinies, amalgamées, de végétaux, de sol terreux, humides ; Quelques bruits assourdis, espacés, signalent le proche réveil des êtres et des choses.
Le temps semble suspendu dans cette frange délicate, ouatée, qui borde l’ombre, frôle la lumière. La conscience, imprégnée de ses rêves, peu à peu émerge des profondeurs du sommeil, invite à prolonger encore un instant cette promenade entre deux rives qui sent bon l’apaisement. Les songes éveillés ramènent les images heureuses du passé, ou celles nées des désirs informulés qui ont pris vie dans l’irréalité, avec la force des constructions idéalisées. Confuse sensation de devoir quitter un monde de tiédeur douillette, pour basculer dans un autre, plus rude, trop connu !
Au fil des minutes l’aurore prend possession des lieux, se pose partout jusqu’aux moindres recoins, force le barrage de mes paupières, jusqu’à le faire céder. Sa caresse est si tendre sur les yeux, que leur faible résistance est vite brisée. Grande envie d’ouvrir grand ceux des fenêtres pour laisser entrer les odeurs, les premiers pépiements d’oiseaux, mieux respirer la brise matinale d’été, faible et frais murmure en frissons sur la peau découverte. Je laisse mon esprit vagabonder, d’images en images, passant de l’une à l’autre en total illogisme.
Le bien-être envahit mon corps engourdi. Comme il serait agréable de goûter plus longtemps au doux baiser de l’aurore, de retarder la proche percée des rayons du soleil et leur cortège de rumeurs croissantes. Bientôt ils rendront intenable l’atmosphère paisible légère et fraîche de la chambre, envahiront les murs, projetteront leurs spots violents sur les niches d’ombre, violant sans vergogne mon espace de repos.
A l’extérieur le grand jour, rayonnant, impatient partenaire ou adversaire de mes joutes quotidiennes, n’attend plus, il m’attend. Vite, refermer les volets, mes volets, quelques heures, quelques minutes…quelques...
LASIDONIE
12 commentaires -
Pour illustrer ce texte un rien "fou", il me fallait une de ces images un peu "folles", de celles que je réserve à l'autre blog habituellement. Je l'ai baptisée ELAN
Parfois il ferait bon
Agir en déraison
Création amusée
Pensées inopinées
Feux follets jaillissant,
Esclaves exubérants
Etincelles un peu folles
Pépites de vie drôle…
O, combien salutaire
Oublier de se taire
Laisser couler de soi
Ces mots qui n’osent pas
Murmures de la langue
Dans leur pudique gangue
Timides oraisons
Enchâssées de raison !
Parfois il ferait bon
Confit en sensations
Dire à la destinée
Non. Prendre à la volée
Un bonheur, un amour,
Au soleil, au grand jour
Tête sous les étoiles
Rien de vie amorale.
Ainsi défier le temps
Briser tous les carcans
Anéantir Faiblesse
Puis empoigner Hardiesse
Le « demain » regarder
Comme fruit à croquer
Se sentir libre, et ivre
De ce meilleur à VIVRE.
Oui, parfois,
Cet émoi
Parfois...
LASIDONIE
15 commentaires -
Chercher, toujours chercher
A échapper au temps
A fuir le présent
Douloureux, décevant
Et pour ne pas sombrer
S’accrocher, toujours s‘accrocher
A n’importe quel radeau
L’imaginer voilier, vaisseau
Faisant fi des rochers,
Bousculé par le vent,
Mais solide, rassurant,
Avec lui aller plus loin
Avec demain en contrepoint
Oublier, hélas oublier
Qu’il est esquif léger
Fragile, vacillant,
Qu’il n’est d'autre salut
Pour tenir maintenant
Que soi, Seul, tout chagrin bu.
LASIDONIE
13 commentaires -
Une "plume brillantissime" s'est posée sur ce blog, transportée par SHEEDIR http://sheedir.over-blog.com
Il me faut en faire de même, choix difficile parmi ceux qui n'ont pas encore été mis à l'honneur :
Pour la belle écriture en prose :
Pour la poésie "à l'ancienne" ou plus moderne
http://wakantanka27.over-blog.com/
http://www.jacquelinepeytavi.com/
Pour la poésie des images au coeur de l'invisible et des mots
http://macrocosmic.over-blog.com/
A VOTRE TOUR MAINTENANT
1 commentaire -
Je refuse de tricher, avec les mots,avec l'image,comme avec moi-même, état d'un moment, qui dure...Je n'ai capté le soleil qu'avec l'objectif !
La source que je vois
A perdu sa clarté
Elle s’est teintée de carmin
Couleur du cœur blessé.
Avec un reste d’illusion
J’ai suivi des chemins
Des sentiers de traverse
A la vaine recherche
De L’onde transparente
De celle qui coulerait, claire,
Sans détours hasardeux,
Rives caméléon !
Hélas, Je n’aperçois
Que débris délétères
Dans des flaques stagnantes.
Je détourne mes yeux
Tandis que monte en moi
Une envie, un désir profond
Clore enfin mes paupières
En total abandon.
LASIDONIE
19 commentaires -
Eté, soleil, vacances, trois mots pour déclencher le rêve d'une bonne frange de la planète "consommation". L'autre tout aussi nombreuse, a bien d'autres espoirs ! Problème grave mais ce n'est pas le fond de ma petite réflexion de ce jour, plus insouciante.
Trois mots ? Aussi un Quatrième, qui, celui ci, rallie tous les suffrages, celui qui désigne le saint d'Aujourd'hui 9 aôut : "Amour".
Associés ces 4 éléments donnent une bouffée de bien-être à l'esprit, au corps, au coeur.
Le repos après des mois de cavalcade, le soleil, après des mois de grisaille, l'été, belle saison aux jours longs, enfin l'amour, après des mois d'élans freinés par la fatigue, des mois de lassitude ou de solitude....
Autant de facteurs qui font se jeter sur ces 2 mois de l'année jeunes ou moins jeunes (allez, pour ne pas dire vieux...).
Rêves de LA Rencontre pour les coeurs assoiffés de changement, ou ceux qui souffrent d'une espérance désenchantée, mais toujours renouvelée, vivante.C'est ainsi : la petite flamme, symbole cher aux boudhistes ( et à d'autres) reste toujours allumée pour accueillir l'inattendu. Quoi que l'on fasse pour s'en défaire, elle reste là au fond de chacun, Que ce soit l' Inaccessible étoile, chantée par J. Brel, ou l'étoile à portée de coeur, rejointe pour certains chanceux.
Quel plus bel exemple de ce frémissement insufflant la vie que ce poème de Louis ARAGON. La musique, une voix ( à redécouvrir ), l'ont rendu accessible à tous.
Alors rêvons avec elles, avec lui, sur ELLE, sur LUI.
LASIDONIE
7 commentaires -
Rouge
Comme un cœur qui saigne
Baigne
Dans l’indifférence, le silence
Noir
Comme l’ombre qui s’installe
Fatale
Dans les profondeurs de l’âme
Rouge et noir
Comme les noces du feu et de la nuit
Rubis serti
Dans les plis des rêves
LASIDONIE
4 commentaires
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