-
Laissons le luth chanter les jours heureux
Qu’il ennuage d’oubli les tristesses
Qu’il vibre en nos silences et puis nous berce
D''émois mélodiques doux, merveilleux.
Lorsque s’éteint le feu de ma mémoire
Qu’une musique ancienne pour rêver !
O luth que ton accent rare, enjoué
Eclaircisse de ma vie le grimoire.
Transportés par le chant intemporel
Les blessures se ferment, la Paix s’installe
Le cœur dans l' harmonieux fait une escale
Mon être se réveille au sensuel
La vie renaît en toute nonchalance
Désirs fondus en tendres vibrations
Lorsque de nous le mal prend possession
Confions au luth nos rêves de romance.
LASIDONIE
11 commentaires -
Une parution lançée, puis retirée, l'état d'esprit ayant changé...Ce poème résonne bizarrement aujourd'hui : Je ne peux que penser à l'actualité et à INGRID B. qui a toujours su, eut le courage, de dire : " la vie, je t'aime". A côté de cela mes mots sont bien dérisoires !
Sur ce même thème deux écrits différents. Celui-ci, libre. Le suivant, classique, dans quelque jours.
J’aimerais pouvoir écrire
J’aimerais pouvoir le prendre
J’aimerais pouvoir le dire
J’aimerais le murmurer
J’aimerais pouvoir le vivre
Chaque journée le je t’aime.
Conditionnel antérieur
Conditionnel au futur
Conditionnel imparfait
Conditionnel inventé
Conditionnel fait pour vivre
Encore un nouveau je t’aime.
Je conjugue les temps
Je conjure le temps
Je conjugue néant
Je conjure l’oubli
Et ne vis qu’en courant
Après un je vous aime.
LASIDONIE
9 commentaires