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C’est pour Toi que j’écris
C’est pour Toi que je chante
C’est à Toi que je dis
Tout de Toi qui me hante
C’est pour Toi que je tiens
C’est pour Toi que je pense
C’est de Toi que j'obtiens
Tout ce qui en moi danse
Il fait jour à minuit
Il fait bon sous l’averse
Là- haut la lune rit
Du monde qui s’inverse
L’oiseau impertinent
Voit passer les messages
Que les poissons volants
Ont pris dans leur bagage
C’est pour Toi que s’affole
Le sage dans l’esprit
Pour Toi que batifolent
Mes mots, et que je vis.
TOI c'est : Vous, Lui, Elle, toutes sortes de lui ou elle... et pourquoi pas, Poésie...comme Lasidonie
Passez aussi d'un clic voir l'autre face de ce poème sur l'autre blog ICI
LASIDONIE
17 commentaires -
Comme une main décrispée
Au dessus d’elle, en elle,
Le nuage émergeait de l’ombre
Tendant sa paume ouverte
En offrande de lumière
Et l’ombre vibrait
Des mots non retenus
Caressants, libres,
Glissant en écharpe de soi
Pour dénuder
Les secrets murmures de ses rêves.
Ses rêves !
Toute sa vie, elle s’en était enveloppée
Pour L‘attendre, lui, cet inconnu mystérieux
Venant bouleverser une existence
De passivité, d’indifférence
D'amour en dérive.
Minute après minute,
Que l’espoir, son rêve, pour vivre,
Empêcher la haine de s’installer,
Elle restait enchaînée
Aux sentiments exacerbés.
O comme Elle l’avait rêvé !
Il l’avait prise par la main
Elle l’avait aimé.
Tout s’était évanoui, dans sa chaleur,
De ce temps gaspillé en vain,
En révolte absurde
En souffrance coupable
Insoutenable.
Elle l’avait rêvé son rêve,
Avait crû le tenir son rêve,
Avec lui les jours s’étaient parés du rose
Que laisse en cadeau le soleil
Au bout de sa course.
Ecran merveilleux
D’une réalité trop vite déclose,
Illusion d’une affamée de partage !
Comme une Main refermée,
Au dessus d’elle, en elle,
S’enfonçait dans l’ombre le nuage
Rejoignant la nuit,
Pour une nouvelle solitude.
LASIDONIE
7 commentaires -
Sans doute par déformation professionnelle, Je suis toujours autant "méfiante" avec les mots, tant leur sens peut être sujet à confusion, tant leur agencement séduisant en paroles ou à l'écrit, peut se révéler source d'erreur. Mais le silence est aussi langage qui n'est guère plus fiable ! Que de conflits, de manques aussi dans les non-dits ! Alors dire, se taire ? Où est le vrai ? " Il faut peser ses mots" : sagesse proverbiale !
Je reviens donc, sous un angle un peu différent, sur ce thème qui m'avait fait écrire il y a 2 ans un poème à partir du mot "Amitié".
La "bouche" de la nature (Sicile)Quand les mots impuissants, acteurs désenchantés
Refusent de jouer une pièce frivole
Ils s’effacent de scène, accablés de leur rôle
Et attendent, muets, dans un endroit secret.
Heureux de la place le silence s’installe
A l’aise, envahissant le premier plan offert
Pour un autre concert, dans un autre univers,
Au langage symbole. Transcription fatale !
Monastère désaffecté ( Crète)Mille possibles se présentent tour à tour
Mille certitudes que renversent les doutes
Confronté au non dit de l’esprit en déroute
Qui erre dans ses contradictions, à l’écoute
Des mots à réveiller, endormis de pudeur
Ou bien encombrés de leurs factices costumes,
Dont on attend que vérité se désembrume,
Apparaisse, éclatante. Apaisement du cœur !
Partenaires ou vieux complices du silence
Ils se travestissent, souvent flatteurs, trompeurs.
Valse du Vrai, du Faux, au hasard du danseur
Nous jouons sans cesse de leur ambivalence.
Décrypter, j’y renonce
Je me laisse porter
Mais tous sens aiguisés
Pour du Vrai capter l’once.
Paysage CrétoisLASIDONIE
11 commentaires -
Un début de commentaire sur le poème de M. Gonnet : Son chemin ici ce jour, est devenu, en laissant courir les doigts sur le clavier, une suite longue en forme de réponse ! Je la publie ici, avec son assentiment.
"Connais-tu ce chemin"...
Je connais un chemin
Si souvent emprunté
Où les pas buttant sur les pierres
Se font lourds et lents,
Parsemé d’ornièresCreusées par mauvais temps,
Où cet autre tant cherché
Se dissimule dans les replis
Des rêves entretenus par l’étrange,
Rocs, arbres secs, ravins herbeux
Etant paravents du merveilleux !
Cet autre, démon, ange,
Quel qu’il soit, dans la pensée,
Garde encore ses mystères
Laissant le cœur pantois.
J’ai aperçu une fois
Un joli sentier fleuri
Ensoleillé, ombré
De cette ombre joyeuse
Qui permet la halte bienheureuse
Avant le re-départ vers…
Le chemin caillouteux, sombre,
Aux ombres maléfiques
De débris d’orage recouvert
Qui laisse entrevoir, sans nom,
Le trou noir
Point ultime à l’horizon.
Je ne connais pas ton chemin,
Mais j’aimerai bien…
Les gorges de Samaria (Crète)
Lasidonie
Une autre illustration plus "vertigineuse" si vous regardez ICI
11 commentaires -
Comme annoncé voici le 2eme volet de ce thème abordé le 4 juillet, cette fois dans sa forme classique.
Le mot retenu
Au vent doux, léger, de ton parfum imprégné,
Je sais dire je t’aime
Pour l’écume nacrée d’océans apaisés
J’ai aussi un je t’aime
Quand la musique me rapproche de ton cœur
Je chante que je l’aime
Au fidèle oiseau blanc messager du meilleur
Je lance mes je t’aime
Ils ne peuvent m’entendre, ni même me comprendre
Mais me parlent de toi
Rien ne freine mes élans, mes paroles tendres
Témoins de mes émois
Mais à toi, bel amour, que je garde secret,
Je ne peux, ce je t’aime !
Je voudrais le crier, ne fais que le penser
Et l’écrire en poème.
Est-il besoin de dire, quand tout est transparence ?
Je t’aime est dans mes yeux
Dans tous mes petits riens, sans aucune importance,
Qui sauront rendre heureux.
Le vent, l’océan, l’oiseau, chacun l’entendra,
Mais, toi, tu le verras…
LASIDONIE
12 commentaires -
Ce blog a été ouvert un 16 juillet, principalement sous l'impulsion d'une amitié, trop tôt interrompue. Un texte m'avait été confié, dont j'avais proposé de re- travailler le rythme formel en respectant le fond et l'essentiel des mots importants. De la matière "brute" à reciseler en quelque sorte ! Voici aujourd'hui, pour marquer symboliquement cette date, ma version de ce poème, en espérant, s'il est lu, qu'il fera plaisir à son propriétaire légitime.
Le matin au bord de l'eau
Rouge apparaît la bouche sur la cime blanche
D'or est le calice, rêve du petit matin ;
Semble onduler la courbe frêle d'une hanche
Pour des aurores se dérober à la main.Des volutes d'azur naissent des seins gonflés
A la douce saveur, et leur plaisir bohème
Dans ma tête ils enfantent un soleil éclaté :
Scintillement d’étoile en ivresse suprême.
Se découvent peu, sur d’océanes torpeurs,
Des jambes fines, s'étirant à la nuit complice,
Vagues de promesses enroulées de langueurs
Abandonnant les corps sur des rives solstices.
L’écume ruisselante sur la braise ultime
Qui tangue de survivre par la houle happée
Est delta d’amour dont je m’abreuve, enfiévré.
Blanche apparaît la bouche sur la rouge cime.
D et N
LASIDONIE
14 commentaires -
Ce blog fêtera le 16 juillet ses 2 ans d'existence. D'aucuns citeront les statistiques qu'Over-blog se plait à nous communiquer, tant de pages, tant de visiteurs etc... Je ne retiens de ces 2 ans que la joie de quelques amitiés sincères ( je le crois ), de contacts chaleureux, même espacés, noués au fil des jours, des mois, des MOTS. De cela, pour cela, à CEUX-LA , qui se reconnaîtront, je dis MERCI.
J'ai , pour des raisons diverses, bien souvent eu l'envie de lâcher le clavier. Vos commentaires m'y ont ramenée. Je ne sais quelle durée de vie aura ce blog, s'il franchira un autre seuil.
Simple plaisir d'écrire et d'être lue de quelques uns, ou moyen plus large d' expression, reflet de pensées vagabondes, chargées d'émotions diverses, la frontière est mince, le risque est grand de basculer dans la complaisance. Le deuxième site créé récemment me permet une plus grande "neutralité" celle de l'image que chacun peut "lire" à sa guise.
Je laisse " Du Temps au Temps " pour reprendre l'expression d'un homme qui fut ,entre autre casquette, un écrivain de grand talent, du moins à mon sens..
Le REVE étant la matière première ici je ne peux que conclure avec cette vision paradisiaque prise lors d'un séjour en CRETE.
LASIDONIE
Le 16 un nouvel écrit " souvenir"...
6 commentaires -
Un poème , "vite fait ",( avant une absence) , lus par certains d'entre vous peut-être il y a un mois, écrit pour QUAI DES RIMES ICI . La photo d'une gare, un train, un quai vide... et des mots à ajouter...
Un quai, là, désert
Dans cette gare du bout du monde
O vision d’enfer
Quand dans le vide les espoirs fondent
Un train par ici
Délesté de tous ces anonymes
Un cœur trop meurtri
Par l’absence d’espérance infime
Elle demeurait
A contempler les voies attirantes
Au reflet bleuté
Eperdue dans une vaine attente.
Un quai, là, désert
Vide de sa seule passagère
Un train là, d’hier
Pour souffrance et douleur meurtrière.
LASIDONIE
8 commentaires
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