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    C’est pour Toi que j’écris

    C’est pour Toi que je chante

    C’est à Toi que je dis

    Tout de Toi qui me hante

     

    C’est pour Toi que je tiens

    C’est pour Toi que je pense

    C’est de Toi que j'obtiens

    Tout ce qui en moi danse

     

    Il fait jour à minuit

    Il fait bon sous l’averse

    Là- haut la lune rit

    Du monde qui s’inverse

     

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    L’oiseau impertinent

    Voit passer les messages

    Que les poissons volants

    Ont pris dans leur bagage

     

    C’est pour Toi que s’affole

    Le sage dans l’esprit

    Pour Toi que batifolent

    Mes mots, et que je vis.

     

    TOI c'est : Vous, Lui, Elle, toutes sortes de lui ou elle... et pourquoi pas, Poésie...comme Lasidonie


    Passez aussi d'un clic voir l'autre face de ce poème sur l'autre blog ICI


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    LASIDONIE

     


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    Comme une main décrispée

    Au dessus d’elle, en elle,

    Le nuage émergeait de l’ombre

    Tendant sa paume ouverte

    En offrande de lumière

     

    Et l’ombre vibrait

    Des mots non retenus  

    Caressants, libres,

    Glissant en écharpe de soi

    Pour dénuder

     Les secrets murmures  de ses rêves.

    Ses rêves !

    Toute sa vie, elle s’en était enveloppée

    Pour L‘attendre, lui, cet inconnu mystérieux

    Venant bouleverser une existence

    De passivité, d’indifférence

     D'amour en dérive.

    Minute après minute,

    Que l’espoir, son rêve, pour vivre,

    Empêcher la haine de s’installer,

    Elle restait enchaînée

    Aux sentiments exacerbés.

    O comme Elle l’avait rêvé !

    Il l’avait prise par la main

    Elle l’avait aimé.

    Tout s’était évanoui, dans sa chaleur,

    De ce temps gaspillé en vain,

    En révolte absurde

    En souffrance coupable

    Insoutenable.

    Elle l’avait rêvé son rêve,

    Avait crû le tenir son rêve,

    Avec lui les jours s’étaient parés du rose

    Que laisse en cadeau le soleil

    Au bout de sa course.

    Ecran merveilleux

    D’une réalité trop vite déclose, 

    Illusion d’une  affamée de partage !

     

     Comme une Main refermée,

     Au dessus d’elle, en elle,

    S’enfonçait dans l’ombre le nuage

    Rejoignant  la nuit,

    Pour une nouvelle solitude.



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    LASIDONIE

     

     



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    Sans doute par déformation professionnelle, Je suis toujours autant "méfiante" avec les mots, tant leur sens peut être sujet à confusion, tant leur agencement séduisant en paroles ou à l'écrit, peut se révéler source d'erreur. Mais le silence est aussi langage qui n'est guère plus fiable ! Que de conflits, de manques aussi dans les non-dits ! Alors dire, se taire ? Où est le vrai ? " Il faut peser ses mots"  : sagesse proverbiale !

    Je reviens donc, sous un angle un peu différent, sur ce thème qui m'avait fait écrire  il y a 2 ans un poème à partir du mot "Amitié".

    (On peut le relire LA .)

     


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    La "bouche" de la nature (Sicile)

     

     

    Quand les mots impuissants, acteurs désenchantés

    Refusent de jouer une pièce frivole

    Ils s’effacent de scène, accablés de leur rôle

    Et attendent, muets, dans un endroit secret.

     

    Heureux de la place le silence s’installe

    A  l’aise, envahissant le premier plan offert

    Pour un autre concert, dans un autre univers,

    Au langage symbole. Transcription  fatale !

     

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    Monastère désaffecté ( Crète)

     

    Mille possibles se présentent tour à tour

    Mille certitudes que renversent les doutes

    Confronté au non dit de l’esprit en déroute

    Qui erre dans ses contradictions, à l’écoute

     

    Des mots à réveiller, endormis de pudeur

    Ou bien encombrés de leurs factices costumes,

    Dont on attend que vérité se désembrume,

    Apparaisse, éclatante. Apaisement du cœur !

     

    Partenaires ou vieux complices du silence

    Ils se travestissent, souvent  flatteurs, trompeurs.

    Valse du Vrai, du Faux, au hasard du danseur 

    Nous jouons sans cesse de leur ambivalence.

     

    Décrypter, j’y renonce

    Je me laisse porter

    Mais tous sens aiguisés

    Pour du Vrai capter l’once.

     


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    Paysage Crétois

     

     

    LASIDONIE

     


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    Un début de commentaire sur le poème de M. Gonnet : Son chemin ici  ce jour, est devenu, en laissant courir les doigts sur le clavier, une suite longue en forme de réponse ! Je la publie ici, avec son assentiment.



     "Connais-tu ce chemin"...

     


    Je connais un chemin

    Si souvent emprunté

    Où les pas buttant sur les pierres

    Se font lourds et lents,
    Parsemé d’ornières

    Creusées par mauvais temps,

    Où cet autre tant cherché

    Se dissimule dans les replis

    Des rêves entretenus par l’étrange,

    Rocs, arbres secs, ravins herbeux

    Etant paravents du merveilleux !

    Cet autre, démon, ange,

    Quel qu’il soit, dans la pensée,

    Garde encore ses mystères

    Laissant le cœur pantois.

    J’ai aperçu une fois

    Un joli sentier fleuri

    Ensoleillé, ombré

    De cette ombre joyeuse

    Qui permet la halte bienheureuse

    Avant le re-départ vers…

    Le chemin caillouteux, sombre,

    Aux ombres maléfiques

    De débris d’orage recouvert

    Qui laisse entrevoir, sans nom,

    Le trou noir

    Point ultime à l’horizon.

    Je ne connais pas ton chemin,

    Mais j’aimerai bien…

     


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    Les gorges de Samaria (Crète)

     

    Lasidonie

     

      Une autre illustration plus "vertigineuse" si vous regardez ICI


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  • Comme annoncé voici le 2eme volet de ce thème abordé le 4 juillet, cette fois dans sa forme classique.



    Le  mot retenu

     

    Au vent doux, léger, de ton parfum imprégné,

    Je sais dire je t’aime

    Pour l’écume nacrée d’océans apaisés

    J’ai aussi un je t’aime


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    Quand la musique me rapproche de ton cœur

    Je chante que je l’aime

    Au fidèle oiseau blanc messager du meilleur

    Je lance mes je t’aime

     

    Ils ne peuvent m’entendre, ni même me comprendre

    Mais me parlent de toi

    Rien ne freine mes élans, mes paroles tendres

    Témoins de mes émois

     

    Mais à toi, bel amour, que je garde secret,

    Je ne peux, ce je t’aime !

    Je voudrais le crier, ne fais que le penser

    Et l’écrire en poème.

     

    Est-il besoin de dire, quand tout est transparence ?

    Je t’aime est dans mes yeux

    Dans tous mes petits riens, sans aucune importance,

    Qui sauront rendre heureux.

     

    Le vent, l’océan, l’oiseau, chacun l’entendra,

    Mais, toi, tu le verras…

     

     LASIDONIE


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  • Ce blog a été ouvert un 16 juillet, principalement sous l'impulsion d'une amitié, trop tôt interrompue. Un texte m'avait été confié, dont j'avais proposé de re- travailler le rythme formel en respectant le fond et l'essentiel des mots importants. De la matière "brute" à reciseler en quelque sorte ! Voici aujourd'hui, pour marquer symboliquement cette date, ma version de ce poème, en espérant, s'il est lu, qu'il fera plaisir à son propriétaire légitime.


     

     


    Le matin au bord de l'eau

     

    Rouge apparaît la bouche sur la cime blanche    
    D'or est le calice, rêve du petit matin ;
    Semble onduler la courbe frêle d'une hanche
    Pour des aurores se dérober à la main.

     

    Des volutes d'azur naissent des seins gonflés
    A la douce saveur, et leur plaisir bohème    
    Dans ma tête ils enfantent un soleil éclaté :
    Scintillement d’étoile en ivresse suprême. 

    Se découvent peu, sur d’océanes torpeurs,
    Des jambes fines, s'étirant à la nuit complice, 
    Vagues de promesses enroulées de langueurs
    Abandonnant les corps sur des rives solstices.

    L’écume ruisselante sur la braise ultime
    Qui tangue de survivre par la houle happée
    Est delta d’amour dont je m’abreuve, enfiévré.
    Blanche apparaît la bouche sur la rouge cime.


    D et N


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    LASIDONIE
                                                                       


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       Ce blog fêtera le 16 juillet ses 2 ans d'existence. D'aucuns citeront les statistiques qu'Over-blog se plait à nous communiquer, tant de pages, tant de visiteurs etc... Je ne retiens de ces 2 ans que la joie de quelques amitiés sincères ( je le crois ), de contacts chaleureux, même espacés, noués au fil des jours, des mois, des MOTS. De cela, pour cela,  à CEUX-LA , qui se reconnaîtront, je dis MERCI.
    J'ai , pour des raisons diverses, bien souvent eu l'envie de lâcher le clavier. Vos commentaires m'y ont ramenée. Je ne sais quelle durée de vie aura ce blog, s'il franchira un autre seuil.
    Simple plaisir d'écrire et d'être lue de quelques uns, ou  moyen plus large d' expression, reflet de pensées vagabondes, chargées d'émotions diverses, la frontière est mince, le risque est grand de basculer dans la complaisance. Le deuxième site créé récemment me permet une plus grande "neutralité" celle de l'image que chacun peut "lire" à sa guise.

    Je laisse " Du Temps au Temps "  pour reprendre l'expression d'un homme qui fut ,entre autre casquette, un écrivain de grand talent, du moins à mon sens..

    Le REVE étant la matière première ici je ne peux que conclure avec cette vision paradisiaque prise lors d'un séjour en CRETE.


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    LASIDONIE

    Le 16 un nouvel écrit " souvenir"...

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    Un poème , "vite fait ",( avant une absence) , lus par certains d'entre vous peut-être il y a un mois, écrit pour QUAI DES RIMES  ICI . La photo d'une gare, un train, un quai vide... et des mots à ajouter...

     


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    Un quai, là, désert

    Dans cette gare du bout du monde

    O vision d’enfer

    Quand dans le vide les espoirs fondent

     

    Un train par ici

    Délesté de tous ces anonymes

    Un cœur trop meurtri

    Par l’absence d’espérance infime

     

    Elle demeurait

    A contempler les voies attirantes

    Au reflet bleuté

    Eperdue dans une vaine attente.

     

    Un quai, là, désert

    Vide de sa seule passagère

    Un train là, d’hier

    Pour souffrance et douleur meurtrière.


     

    LASIDONIE

     

     

     

     


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