•   Voici des épines oui, mais les épines protègent parfois des trésors etonnants, qui ne se laisseront approcher que des plus audacieux... Ainsi du cactus de Barbarie.


      Les conquistadors le découvrirent en arrivant dans le nouveau monde. Il fut par la suite implanté en zone méditerranéenne

    Il s’est si bien acclimaté, par exemple en Afrique du Nord (ou en Espagne comme sur les photos), qu’il a été baptisé figuier de Barbarie car c'est ainsi que les Européens désignaient autrefois les pays du Maghreb. Cette plante qui nécessite chaleur et lumière du soleil possède une qualité unique : elle n'absorbe jamais la pollution. Après les explosions atomiques dans les déserts américains, toute la végétation fut irradiée à l’exception des cactus de Barbarie.

     




     Je me suis approchée...admirative...tant de beauté pour qui sait voir  au delà des apparences de rudesse, au delà de cette "barbarie" que suggèrent ces dagues acérées ! Un coussinet enserre ses lamelles, les libère peu à peu. Elles pointent vers le ciel,


    s'épanouissent en corolle toute entiière offerte à la lumière d'un soleil chaleureux...Emerveillement et  matière à réflexion :


    Ainsi les plus belles fleurs peuvent surgir de la plus inquiétante...barbarie..
    .



    Lasidonie

     


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  • Clore ce blog ?...Une intention il y a peu, une apparente nécessité...Mais la nécessité ne fait pas toujours loi...Du recul, un peu de silence pour reprendre souffle, et fluctuer au fil des situations. Mais toujours écrire, dire, même sans les mots...



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    Le temps m’écrase, morne, triste

    D’une pesanteur de mort

    Je suis pensée anéantie, et  n’existe

    Que dans coquille desséchée.

    Les mots, mes mots, ces confidents

    Qui se bousculaient à ma porte

    Me fuient, se dispersent, inconnus

    Pourtant je les entends

    Ils bourdonnent, en cohorte,

    Ne sachant comment, confus,

    Donner forme au désarroi

    Il leur faut un guide,

     Il n’est plus là !

    L’esprit perdu

    Dans l’entonnoir du vide

    Erre, s’égare, se cogne

    Cherche à nommer,

    Faire exister ce qui ronge

    Le jour, la nuit, en songe !

    Impossible besogne !

    Je suis pensée anéantie, sans alliés

    Rien que coquille desséchée.

     

                                                                     LASIDONIE

     

     

     


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  •   Il y a un an
    aujourd'hui je me lançais dans l'aventure de la blogosphère, un souhait retardé qu'une amitié naissante fit concrétiser. Elle s'est envolée, le blog est resté...Je ne peux laisser passer ce jour sans dire à tout ceux qui m'ont suivie, donné envie de continuer à publier mes pensées, un grand MERCI.

     Quelques photos numériques seront en ce jour : 

                                                   
    Clin d'oeil 
     

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    ou symbole de mon univers



    Créations photographiques
      





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    Musique  

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                                                Rève

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                                                                LASIDONIE


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  •     
              Je vis dans un  quotidien extrèmement difficile, j'arrête ce blog pour l'instant. Merci à tous.

                                     Sido


    19 commentaires
  •  

     Des moments de joie simple font parfois, pour un temps, oublier les effets des moments de désarroi...


     21 heures, le jour résiste aux assauts de la nuit ; la forêt de pins fourmille de vie ; les cigales rompant leur silence  coutumier de 20 heures, ont repris leur plus timide concert, comme pour  en annoncer un autre, un peu plus haut dans l’amphithéâtre à ciel ouvert. Ce soir, cent musiciens prennent possession des lieux pour le plus grand plaisir des amateurs de violons tziganes. Budapest s’est invité en Provence. Le soir peu à peu chasse les dernières lueurs, chacun prend place sur les gradins  de pierre dans ce décor naturel de verdure. Les lumières éclairent la scène, quelques sons discordants couvrent le dernier cricri. Silence...


     

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    (photo internet)


    La folle envolée nous emporte aussitôt dans un tournoiement  musical que les mots ne peuvent traduire. Interprétation exceptionnelle, bonne humeur, gaieté, rythme essoufflant entrecoupés de petits moments nostalgiques vite chassés,  comment, en un instant, ne pas se laisser emporter dans cette valse sonore et harmonieuse ! Les pensées sont anéanties, seul le corps vibre  en mesure, avec l’archet des violonistes, des violoncelles, ponctués par les contrebasses ou les cymbalum.
     Une clarinette en solo, puis deux, c’est le début de dialogues instrumentaux extraordinaires. Aucune partition, aucun chef d’orchestre,  mais une cohésion incroyablement parfaite. Comme dans le jazz-band, sur quelques notes d’un air connu, chacun tour à tour prend l’initiative, en solo, d’une interprétation en variations, se met en lumière sur des rythmes effrénés ou plus malicieusement en notes détachées de pizzicati, vives ou douces, tel un bavardage d’oiseaux qui s’interpellent ! Un virtuose du cymbalum soulève les ovations. Nous sommes bluffés, enthousiastes.
     Deux heures d’un bonheur musical joyeux qui nous a entraînés dans le folklore hongrois, ou classique, que la couleur des costumes traditionnels rehaussent, puis dans la tradition viennoise et la légèreté d’Offenbach. Quel art, quelle intelligence, quelle virtuosité impressionnante !

      Les arbres de la forêt en frémissent encore, nul doute que le chant des cigales demain sera encore plus enjoué…
     Dans mon esprit flotteront quelques images de mon récent voyage...

                                                                  

     

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     Une vitrine d'instruments miniatures à VIENNE





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  •   


     
    Dans les combats de gladiateurs seul Le César pouvait d'un geste rendre la vie au vainqueur, détruire ses chaînes. Un pouce vers le ciel, un pouce vers la terre , symbole  éclatant : retourner à la poussière, ou s'élever vers l'azur, l'air, la liberté.
    Quel est mon César ? Je me le demande souvent, car je sens ce doigt invisible pointé vers moi, pour me faire baisser la tête vers le sol, ajuster mes liens me forcer à voir pour aussitôt me priver de lumière. Comment obtenir grâce d'une puissance inconnue ? Ah si je savais !

    Si je savais
    Je lui parlerais
    De la pesanteur de mon corps
    Des entailles dans la chair
    Toujours à vif
    Des brûlures  sans cesse ravivées
    Par le souvenir de celles cicatrisées
    Je lui parlerais
    Des rêves de bonheur anéantis
    Dans l' esprit qui s'abandonne
    Fatigué 
    Au vide de la pensée !
    Mais je lui parlerais aussi
    Des ressorts inattendus
    Qui font d'un désespéré abattu
    Un victorieux hardi
    Capable de soulever la roche la plus lourde,
    Avide de célébrer la vie !
    Si seulement...Un coup de pouce,
    Un pouce dressé vers le ciel !
    Mais je ne sais qui est mon César,
    Muet, sourd, secret, 
    Est-ce ce que l'on nomme... HASARD ?

                                                  

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    SIDO


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  • MONTEE EN PUISSANCE


    2, 4, 6, 8,..

    Assez
    J’en ai assez
    Des moments d’espérance
    Détruits d’un rien avec aisance

     
    Assez
    J’en ai assez
    De promesses de rire  
    Que les prochains pleurs vont détruire

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    Assez
    J’en ai assez
    Des humeurs impatientes  
    Qui teintent de noir mes attentes 

     
    Assez
    J’en ai assez
    De ces heurts qui épuisent
    Me vident et me démoralisent.

     
    Assez
    J’en ai assez
    Soirées gâchées, chagrine
    Solitude où je me confine

     
    Le dire !
    Je veux l’écrire,
     La patience m’a fui,
    Ma révolte devient un cri

    10...


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    Oui, 
    Cela suffit, cette cyclothymie !
     
     
     
     
    Lasidonie 

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  • Je suis CACTUS aujourd'hui, c'est suffisamment éclairant pour que je n'en dise pas plus que cette photo... 



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    Les fleurs se dessèchent  et les épines sont prêtes à l'attaque...ou à la défense.


     
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     LASIDONIE


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