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Voici des épines oui, mais les épines protègent parfois des trésors etonnants, qui ne se laisseront approcher que des plus audacieux... Ainsi du cactus de Barbarie.
Les conquistadors le découvrirent en arrivant dans le nouveau monde. Il fut par la suite implanté en zone méditerranéenne
Je me suis approchée...admirative...tant de beauté pour qui sait voir au delà des apparences de rudesse, au delà de cette "barbarie" que suggèrent ces dagues acérées ! Un coussinet enserre ses lamelles, les libère peu à peu. Elles pointent vers le ciel,
s'épanouissent en corolle toute entiière offerte à la lumière d'un soleil chaleureux...Emerveillement et matière à réflexion :
Ainsi les plus belles fleurs peuvent surgir de la plus inquiétante...barbarie.. .
Lasidonie
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Clore ce blog ?...Une intention il y a peu, une apparente nécessité...Mais la nécessité ne fait pas toujours loi...Du recul, un peu de silence pour reprendre souffle, et fluctuer au fil des situations. Mais toujours écrire, dire, même sans les mots...
Le temps m’écrase, morne, triste
D’une pesanteur de mort
Je suis pensée anéantie, et n’existe
Que dans coquille desséchée.
Les mots, mes mots, ces confidents
Qui se bousculaient à ma porte
Me fuient, se dispersent, inconnus
Pourtant je les entends
Ils bourdonnent, en cohorte,
Ne sachant comment, confus,
Donner forme au désarroi
Il leur faut un guide,
Il n’est plus là !
L’esprit perdu
Dans l’entonnoir du vide
Erre, s’égare, se cogne
Cherche à nommer,
Faire exister ce qui ronge
Le jour, la nuit, en songe !
Impossible besogne !
Je suis pensée anéantie, sans alliés
Rien que coquille desséchée.
LASIDONIE
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Il y a un an aujourd'hui je me lançais dans l'aventure de la blogosphère, un souhait retardé qu'une amitié naissante fit concrétiser. Elle s'est envolée, le blog est resté...Je ne peux laisser passer ce jour sans dire à tout ceux qui m'ont suivie, donné envie de continuer à publier mes pensées, un grand MERCI.
Quelques photos numériques seront en ce jour :
Clin d'oeil
ou symbole de mon univers
Créations photographiques
Musique
Rève
LASIDONIE
14 commentaires -
Je vis dans un quotidien extrèmement difficile, j'arrête ce blog pour l'instant. Merci à tous.
Sido
19 commentaires -
Des moments de joie simple font parfois, pour un temps, oublier les effets des moments de désarroi...
21 heures, le jour résiste aux assauts de la nuit ; la forêt de pins fourmille de vie ; les cigales rompant leur silence coutumier de 20 heures, ont repris leur plus timide concert, comme pour en annoncer un autre, un peu plus haut dans l’amphithéâtre à ciel ouvert. Ce soir, cent musiciens prennent possession des lieux pour le plus grand plaisir des amateurs de violons tziganes. Budapest s’est invité en Provence. Le soir peu à peu chasse les dernières lueurs, chacun prend place sur les gradins de pierre dans ce décor naturel de verdure. Les lumières éclairent la scène, quelques sons discordants couvrent le dernier cricri. Silence...
(photo internet)
La folle envolée nous emporte aussitôt dans un tournoiement musical que les mots ne peuvent traduire. Interprétation exceptionnelle, bonne humeur, gaieté, rythme essoufflant entrecoupés de petits moments nostalgiques vite chassés, comment, en un instant, ne pas se laisser emporter dans cette valse sonore et harmonieuse ! Les pensées sont anéanties, seul le corps vibre en mesure, avec l’archet des violonistes, des violoncelles, ponctués par les contrebasses ou les cymbalum.
Une clarinette en solo, puis deux, c’est le début de dialogues instrumentaux extraordinaires. Aucune partition, aucun chef d’orchestre, mais une cohésion incroyablement parfaite. Comme dans le jazz-band, sur quelques notes d’un air connu, chacun tour à tour prend l’initiative, en solo, d’une interprétation en variations, se met en lumière sur des rythmes effrénés ou plus malicieusement en notes détachées de pizzicati, vives ou douces, tel un bavardage d’oiseaux qui s’interpellent ! Un virtuose du cymbalum soulève les ovations. Nous sommes bluffés, enthousiastes.
Deux heures d’un bonheur musical joyeux qui nous a entraînés dans le folklore hongrois, ou classique, que la couleur des costumes traditionnels rehaussent, puis dans la tradition viennoise et la légèreté d’Offenbach. Quel art, quelle intelligence, quelle virtuosité impressionnante !Les arbres de la forêt en frémissent encore, nul doute que le chant des cigales demain sera encore plus enjoué…
Dans mon esprit flotteront quelques images de mon récent voyage...
Une vitrine d'instruments miniatures à VIENNE
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Dans les combats de gladiateurs seul Le César pouvait d'un geste rendre la vie au vainqueur, détruire ses chaînes. Un pouce vers le ciel, un pouce vers la terre , symbole éclatant : retourner à la poussière, ou s'élever vers l'azur, l'air, la liberté.
Quel est mon César ? Je me le demande souvent, car je sens ce doigt invisible pointé vers moi, pour me faire baisser la tête vers le sol, ajuster mes liens me forcer à voir pour aussitôt me priver de lumière. Comment obtenir grâce d'une puissance inconnue ? Ah si je savais !
Si je savais
Je lui parlerais
De la pesanteur de mon corps
Des entailles dans la chair
Toujours à vif
Des brûlures sans cesse ravivées
Par le souvenir de celles cicatrisées
Je lui parlerais
Des rêves de bonheur anéantis
Dans l' esprit qui s'abandonne
Fatigué
Au vide de la pensée !
Mais je lui parlerais aussi
Des ressorts inattendus
Qui font d'un désespéré abattu
Un victorieux hardi
Capable de soulever la roche la plus lourde,
Avide de célébrer la vie !
Si seulement...Un coup de pouce,
Un pouce dressé vers le ciel !
Mais je ne sais qui est mon César,
Muet, sourd, secret,
Est-ce ce que l'on nomme... HASARD ?
SIDO
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MONTEE EN PUISSANCE
2, 4, 6, 8,..
AssezJ’en ai assezDes moments d’espéranceDétruits d’un rien avec aisance
AssezJ’en ai assezDe promesses de rireQue les prochains pleurs vont détruire
AssezJ’en ai assezDes humeurs impatientesQui teintent de noir mes attentes
AssezJ’en ai assezDe ces heurts qui épuisentMe vident et me démoralisent.
AssezJ’en ai assezSoirées gâchées, chagrineSolitude où je me confine
Le dire !
Je veux l’écrire,La patience m’a fui,Oui,Cela suffit, cette cyclothymie !Lasidonie
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Je suis CACTUS aujourd'hui, c'est suffisamment éclairant pour que je n'en dise pas plus que cette photo...
Les fleurs se dessèchent et les épines sont prêtes à l'attaque...ou à la défense.
LASIDONIE
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