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    J'ai évoqué hier BUDAPEST. Commençons donc par cette arrivée presque nocturne, dans la capitale de la nouvelle Hongrie : quaies illuminés sur le fameux Danube, avec en mémoire cet air  que tout le monde fredonne depuis que la valse créée par Richard Strauss a fait le tour du monde. Après installation sur le bateau-croisière ce fut la visite rapide de la ville illuminée pour rejoindre le petit théatre au bel escalier que vous avez pu admirer.

     

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    un spectacle folklorique hongrois, musique, chants, danses,  y était proposé pour représenter les diversités régionales . Bien que " l'opération " soit... touristique , elle nous a permis d'assister

     

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    à une fantastique débauche de costumes aux couleurs gais,  

     

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    à des danses etonnantes où le charme des danseuses s'alliait à leur habileté : ici une carafe dont elles ont mis à l'épreuve la stabilité.


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    ce furent des froufrous de jupons, des rires,

    des cris de joie, des tournoiements endiablés,sauts des danseurs ,

    vivacité, rapidité, un vrai tourbillon sur de la musique parfois tzigane.

    Les musiciens, pas en reste, nous ont ravis de morceaux du répertoire, assez classiques pour des profanes, afin de permettre à la troupe de revêtir les différents costumes.

     

     

    Je ne peux omettre le talentueux violoniste, véritable virtuose, dont les instants de Solo étaient éblouissants !

     

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    ou accompagnant, comme  ici, un chant un peu nostalgique,

     

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     parfois enjoué...

     

     

     Ce premier contact avec Budapest au travers de son folklore fut inoubliable.

     

     

    il y en eut d'autres que je réserve pour un autre jour...

     

    LASIDONIE


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     Un spectacle de danses folkloriques Hongroises m'a permis d'admirer le superbe escalier d'un petit théatre de Budapest. Je ne résiste pas au plaisir de vous le faire découvrir

     

     

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      Un accés monumental à deux entrées, une rampe ouvragée

     

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      dont voici un aperçu 

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    La balustrade présentée ici fait alterner le bois, la pierre des petites colonnades, et le fer en volutes.

    Un bel exemple de mariage artistique.

     

     

     

    Si le besoin matériel de vaincre la hauteur a guidé l'architecte , il n'en reste pas moins que ces ouvrages aussi différents soient-ils depuis l'antiquité sont symboliques ou chargés de rêves. A leur pied, avant d'accéder à la première marche, leur apparence en modifie l'impression les sensations que l'on peut avoir : L'escalier brut, étroit, en colimaçon de la tour du chateau me procure étouffement, froideur, effort, c'est la montée difficile vers l'inaccessible. L'escalier ouvert d'un palais, aux marches larges, aérées, c'est une invite , la promesse d'une récompense  à l'arrivée ; On le monte avec lenteur, délectation. Deux exemples extrèmes avec une gamme intermédiaire, le risque pour ceux qui escaladent sans contre-marche le vide, le sordide pour ceux tortueux des vieilles bâtisses, et la banale réalité pour la plupart de nos escaliers contemporains à usage pratique, faits pour "l'utilitaire" et non pour un esprit "lunaire" comme le mien!...

     

     

     

                                                         LASIDONIE


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    Le temps change, mon humeur aussi...

     

     

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    Quel mystère accompagne mes humeurs
    Image brouillée, du gris, tout s'effondre,
    Nul pépiement d'oiseau pour me répondre.
    Eau, fleurs, nature, ont perdu leurs couleurs.  

    Plus d’horizon à l’écran de mes yeux !
    Toute entière à la souffrance livrée
    Ne plus penser, raison annihilée
    Pour tenir en laisse le douloureux.   

    Les larmes s’échappent en flot continu.
    Nul argument ne peut faire barrage,
    La digue rompue livre au naufrage
    Le déni des aveux tant contenus !  

    Oublier, tentation suprême, sombrer,
    S’enfoncer dans un sommeil sans lumière
    En aveugle, ou retrouver mes œillères
     Cache apaisant pour vivre sans aimer. 


      Un autre matin, un mot, quelque chose :

    Le chant des oiseaux surgit du silence,

    Autour de moi la fleur au vent balance,

    Les couleurs explosent en apothéose !  

      

    Mystère ou vérité dissimulée ?

    Je vais d’un pas hâtif du rose au noir

    Chemin heureux ou gouffre sans espoir !

    Grisée, ou brisée, c’est ma destinée…

     

      

                                          

     

                                                    LASIDONIE

     

      ( photo reflet du paysage regardé dans une vitre de car )


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    Mon poème écrit dans le cadre de l'atelier d'écriture est en ligne aujourd'hui : " une contrée imaginée". Les mots imposés : "Ue contrée inconnue encore  dont j'ai déjà révée " Rendez- vous donc sur :

    http://papierlibre.over-blog.net/.

     Bon Lundi à à Tous

     

                                                         Sido

                                            

     


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    Mon pseudonyme "SIDO" je l'ai emprunté à celle qui sût, avec quelle finesse, quelle poésie, traduire les petites choses simples de la vie. Sensations, sentiments, tout chez elle est délicatesse !

    Partageons cette petite bouffée de plaisir littéraire.

     

     

     

     

     

     

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    "O géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la croix de Malte, des hortensias et des bâtons de Saint Jacques, et même le coqueret alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… À contrecœur elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître, aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules.  

     

     

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     Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junko-biloba – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout le chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense…

     

      [   ]    À trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensibles que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion…"   

       

    Extraits de "SIDO", roman de COLETTE

     


    ( Photos rapportées de mon voyage)    LASIDONIE

     


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     La vie toute simple

    dans une corolle blanche

    au coeur d'or offert.

     

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    Au coeur de la fleur 

    une halte parfumée --

    Butiner après

     

    LASIDONIE


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     REFLETS

     

     "La nature miroir de soi, où l'on se retrouve tout entier"


    François Hertel

     

     

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    "La beauté c'est le miroir de la vie. Un condensé de ravissement en un reflet."


    Delphine Lamotte

    LASIDONIE


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    Mes problèmes perdurant je fais appel à une archive de l’atelier d’écriture :

    " Ecrire à un ami ses déceptions, son ressenti, ou ses reproches, avec des mots imposés."

    J’avais choisi l’humour :

     

     

     

     

     

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    « Ami, mon mi,

     

    Sans nouvelles de toi mon cœur est en émoi ! Que de temps passé à guetter sur mon écran ce petit signe malicieux, petit enveloppe or qui dévoilera le trésor de tes mots affectueux. Combien de temps devant le scintillement neutre de l’écran ? Si ma mémoire est bonne, au moins 10 minutes, égrenées au cadran du P.C ! Nous en étions restés à échanger nos impressions sur la beauté du givre sur nos pare-brise ce matin quand soudain, plus rien ! Pourtant nous avion pris l’engagement de ne jamais nous quitter sans au moins un «  je t’embrasse mon mi, ma mie », nous avions choisi ces mots d’autrefois, l’aurais-tu oublié ? Ils étaient parfaits pour rappeler que nous étions âmes sœurs réunies malgré la prédiction des Dieux, de Platon, et autres philosophes. Nous nous étions retrouvés, Deux ‘mi’ faisant Un et toute la gamme en même temps !

    J’enrage, je désespère, et puis j’espère ; Mon esprit s’enfonce dans ce long couloir du néant numérique. Douze minutes… je guette, te maudis, ami volage, me laisser ainsi, brutalement, sans un adieu, tu m'amputes de ma moitié d'âme ! Je serai bancale désormais, ma musique deviendra cacophonie. Treize minutes...

    Clic, oh ! L’or est réapparu…tu es toujours là mon mi ! Alors où en étions nous ? ah, Oui, le givre… ». 

     

     

      

     

     

     

                                                                           LASIDONIE                  


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