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      Froid, vent, giboulées de Mars, sale temps pour un début de printemps. Le soleil pâlichon aimerait bien triompher des nuages mais il manque de vigueur, seul le vent par instant lui permet de venir caresser la nature.

     Celle ci pourtant n'en n'a cure, de ces caprices, car provision de châleur a déjà été faite. Fleurissent les bourgeons sur les cerisiers, éclatent les fleurs des haies de laurier," Ne vous y trompez pas bourdonnent les insectes : le printemps est là, éclairez vos mines grises."

      C'est ainsi que bravant les tornades d'Eole , je me suis risquée, bien emmitouflée, dans le jardin. Ce n'est pas le "jardin extraordinaire" de Charles Trennet--qui connait encore C. Trennet !--Mais j'ai pu assister à une amusante rencontre. 

     

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      Un jeune bourdon, en livrée noir et or, séduit par l'abondance des sucreries vint sous mes yeux se poser sur les pistils offerts généreusement. Bonheur que ces corolles largement ouvertes ! Ne sachant où donner des ailes, notre jeunot butinait de ci de là. Le soleil était même de la fête à cet instant.

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      Il avait l'embarras du choix :  un petit tour en haut ? non en bas, celle-ci est plus parfumée...Insatiable il allait ainsi explorer cet attrayant supermarché des délices. Mais il n'était pas le seul client...

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       Une jeune demoiselle avait elle aussi remarqué ce charmant rassemblement de corolles blanches étagées le long des tiges vert tendre, et tous ces doigts tendus vers elle dans un petit coin particulièrement odorant, doux. Elle en goûtait avec ravissement le nectar quand elle vit un intrus, que les larges feuilles avaient dissimulé, surgir tout prêt... 

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      Un instant surprise par cette incursion dans son domaine, elle fut tentée de fuir devant la taille de son rival en sucrerie, mais réflexion faite, cet endroit lui plaisait trop, et puis, il n'avait pas l'air agressif. Elle s'en était assurée par un bref  effleurement.

     "Après tout se dit-elle, il y en a bien assez pour deux", tranquillement elle lui tourna le dos, ne lui laissant pour tout horizon que l'extrémité arriére de son...

    Ah ! désolée, je manque de vocabulaire pour désigner cet endroit...

     Joli spectacle pour moi que ces deux insectes butinant à "bouche que veux-tu" dans la conque formée par les larges feuilles de la haie.

    Une bourrasque glacée, un gros nuage gris là- haut, il était temps de rentrer ! Printemps ? Vous avez dit Printemps ?...

     

    LASIDONIE

     


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        Ma participation à la 10ème consigne de l'atelier d'écriture est en ligne aujourd'hui...Un petit tour pour découvrir l'histoire d' Armande ? APRES lecture de celui-ci...bien sûr !

    http://papierlibre.over-blog.net/

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    Une amitié a disparu 

    Et les étoiles pleurent,  

    Un amour s'est perdu  

    Et le soleil se meurt. 

     

     

     

     L'adieu est déchirant,  

     La nature est en deuil  

       Pour l'ami ou l'amant !  

    On reste sur le seuil 

       

     

     

    De la vie, désarmé, 

    A lutter, impuissant,  

    Sans force pour rêver,  

    Aimer encore autant.

     

     

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    Mon humeur sombre voudrait que je  m'arrête là

    Oh, Les optimistes je les entends déjà ...!

     

     

     

     

    Mais le destin malin  

    S'amuse à nos dépens!  

    On oublie le chagrin  

    Par un jour de beau temps.  

     

     

    Une amitié nouvelle  

    Et les étoiles rient,  

    Un autre amour appelle  

    Et le soleil aussi !   

     

     

    Amour ou amitié  

    Deux mots, mais c'est aimer!

     

     

     

                                                                 Lasidonie  29-03-07

     

      

     

     


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      Le froid, la solitude, la misère  

     

    Des âmes et des corps,  

     

    Comme morts,  

     

    Semblent couvrir le monde  

     

    D’une chape de glace  

     

    Et l'éternel hiver  

     

    A pris en triomphe la place  

     

    Des saisons que le soleil a désertées.  

     

    Les paroles d’amitié  

     

    De solidarité,  

     

    Sauront elles un jour  

     

    Modifier l’inexorable cours  

     

    Des détresses silencieuses,  

     

    En assécher l’insondable puits  

     

    Caché sous la couche lisse et blanche  

     

    De l’apparent ?  

     

    S’accrocher, y croire  

     

     Bannir le désespoir  

     

    Pour vivre,  

     

     Ou simplement  

     

     Survivre.

     

                                                                                      LASIDONIE

     


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  • Faisant suite à l'article d'hier, Cidoulane, dite aussi SIDO explique...un peu.

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    Les mots   

      

    Confier ses chagrins, dire ses blessures

    Incontrôlable besoin d’écriture

    Déraisonnable, pour l’esprit serein !

    « Ondée passagère, le beau temps revient ! »

    Unisson des messagers d’espérance

    Loin d’imaginer la désespérance

    Aliénant toute pensée de plaisirs

    Niant toute volonté d’en sortir.

    Ecrire, c’est ce qui reste pour guérir. 

     

     

    Seuls les mots que l’on porte à la lumière

    Identifient les pensées trop amères

    Dépouillent du mal l’horrible décor

    Oeuvrent enfin pour démystifier le sort.

     

      

     27-03-07

     


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    J'ai cherché en vain quelque chose

    Pour dire, faire entendre mon mal,

    N'écris rien que de très banal.

    Poète, sur toi , je me repose.

     

     

    *****

      

    Morne esprit, autrefois amoureux de la lutte,
    L'Espoir, dont l'éperon attisait ton ardeur,
    Ne veut plus t'enfourcher ! Couche-toi sans pudeur,
    Vieux cheval dont le pied à chaque obstacle butte.

       Résigne-toi, mon cœur ; dors ton sommeil de brute.

    Esprit vaincu, fourbu ! Pour toi, vieux maraudeur,
    L'amour n'a plus de goût, non plus que la dispute ;
    Adieu donc, chants du cuivre et soupirs de la flûte !
    Plaisirs, ne tentez plus un coeur sombre et boudeur !

    Le Printemps adorable a perdu son odeur !

    Et le Temps m'engloutit minute par minute,
    Comme la neige immense un corps pris de roideur ;
    Je contemple d'en haut le globe en sa rondeur
    Et je n'y cherche plus l'abri d'une cahute.

         Avalanche, veux-tu m'emporter dans ta chute ? 

    C. AUDELAIRE

     


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    *****

     

     

    Mon frère toi seul me comprends

    Connais comme le sort rudoie,

    Sait combien pèsent les tourments

    Et combien peut manquer la joie ! 

     

     

      

    Pourquoi tenter de rivaliser quand tout est dit avec autant de justesse ! L'image, peut-être !...

     

     

    Lasidonie


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    "Le bonheur est comme un frêle voilier en pleine mer : il suffit d'un orage pour le détruire"

    Lena Allen-Shore "Ne me demandez pas qui je suis"


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      LE bonheur ? ou LES bonheurs !  Y croire ? ...Comment éviter les orages, les tempêtes...Toute vie est ballottée comme ce voilier entre les creux de la houle et le sommet de la crête. Tenir ? espérer ? Mais retrouver encore et toujours le va et vient incessant du flux et du reflux.. ! Où se situe LE bonheur ? Ou juste les petits bonheurs ? Dans la recherche des eaux calmes trouvées après errance ? Ou dans l'abandon au gré des éléments, passivité sans joie ni peine, sans douleur. S'en remettre au destin...Le voilier est usé : Un port ou le naufrage ! Je n'ai pas la réponse.


      Lasidonie


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      C'est Dimanche, de ci de là, entre le ciel et l'eau...

     

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      La page se referme sur ces insouciances dominicales que le Vent, maître des ondes et des cieux aura permis...

    LASIDONIE


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  • Fin de semaine un peu d' humour :

     

    Article paru dans le ..."Times":

    "Comment la lessive «  le chat » a épargné le chat Bubbles" !


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     Nous sommes à Londres, c’est jour de lessive chez les Smith. Deux adolescents, un époux travaillant à la City, il est indispensable une fois par semaine que mad’m Smith veille à l’entretien du linge. Elle se rend comme toujours dans la petite annexe du cottage, donnant sur le petit jardin fleuri où aime s’ébattre Bony, son fox terrier. Elle aime les chiens mais une affection particulière pour les chats lui a fait accepter le dernier né de la portée voisine, prénommé Bubbles. Léger comme une bulle et pétillant comme les bulles de ce champagne français dégusté pour Thanksgiving, d’où son nom. Il n’a que neuf semaines, tient dans une main et aime se réfugier au milieu du pull-over de l’armoire. La voilà donc triant consciencieusement chaque pièce, puis ouvre le hublot, prépare sa lessive ‘’ le chat ‘’—Mister Smith n’aime pas trop ces « french » marques, mais elle en achète de temps à autre, la trouvant plus douce, moins agressive que les autres et plus parfumée--- 

    « Voyons, je vais commencer par les lainages de John, il se salit beaucoup au club de cricket ».

    Soudain Bony déboule dans la buanderie au milieu du linge trié, mad'm Smith se retourne, rit en le voyant courir en tout sens. Minute d’inattention fatale ! Jane, sa fille cadette s’est empressée de jeter dans le tambour le pull porté la veille. Un petit tour de programme et la machine fera son travail. Mad’m Smith peut tranquillement aller s’occuper de son rosier. Elle aime ces petits moments avec ses fleurs favorites.

    Une heure plus tard elle n’a plus qu’à ouvrir le hublot.

    Un hurlement : à travers la paroi vitrée humide une petite touffe de poils roux émerge à peine de la manche d’un lainage. Horrifiée, le cœur battant, les mains tremblantes, mad'm retire vite le pull et découvre le pauvre Bubbles, poils collés, lustrés, boule minuscule parfumée, ratatinée, qui se met à miauler dans la paume de sa main. Emoi, pleurs, soulagement : Il est donc vivant ! Le coquin miraculé dormait au chaud dans la veste de Jane au moment fatidique et cette étourdie de Jane pressée de filer ne s’en est pas aperçue !

     « Tu vois dear Tom, si je n’avais pas utilisé la french lessive, je suis certaine que notre bubbles aurait été intoxiqué ! »   


    Une histoire qui finit bien, chers amis lecteurs.

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    Pensez à «  Le chat » pour votre chat…

     

     

     

    Votre reporter : Lasidonie


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     N.B :

    Cette histoire, chers (es) amis (es), a été écrite pour l'atelier d'écriture, la consigne étant d'imaginer les circonstances d'un fait divers bien réel lui !

    Ce chaton, gris dans la vie, est devenu roux pour le "fun" de la photo et du texte...

     

     


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