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     La photo , pour maintenir le contact du blog 

    Etre l'ombre de soi-même

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      Je ne peux rien écrire de plus, l'enfer ça existe et les barreaux de la cage...

    Lasidonie


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  • Jour de pluie et de vent violent en ce jour de dimanche, j'ai écouté le dialogue chuchoté par des esprits  qui planent quelque part dans les mémoires.

      

     

       

     

      Albert Brie médite à voix basse en écrivant "le mot du silencieux" :   

     

    "Ciel, lieu des délices que l'on dit être le paradis et d'où nous arrivent aussi la pluie, la foudre, la grêle et les bombes !".    

     

      Baudelaire  lorsqu'il s'agit du ciel lourd ne peut s'empêcher de lui donner la réplique :    

     

    " Le ciel ! Couvercle noir de la grande marmite où bout l'imperceptible et vaste humanité ! ".   

     

      Le sage Curé d'Ars, à son tour intervient connaissant les penchants du poète :    

     

    "Dans le monde on cache le ciel et l'enfer : le ciel parce que si l'on en connaissait la beauté on voudrait y aller ; l'enfer, parce que si l'on en connaissait les tourments on voudrait les éviter coûte que coûte".   

      

      Retour enflammé de Charles envoûté par les fleurs du mal :  

             

        "Plonger au fond du gouffre, enfer ou ciel qu'importe ? Au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau" !  

     

    Alors moi je me réfugie dans les fulgurances du ciel d'hier pour oublier l'enfer !

            

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    Et je perçois les paroles douces du jeune Rimbaud captant mes pensées :


     Vois  " le ciel est joli comme une fée".  

      

     

     

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    LASIDONIE


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    Ce texte a été écrit pour l'atelier d'écriture de NAT " papierlibre" ( dans mes liens) : Faire son auto-portrait. Un jour de grande tristesse me l'a fait rédiger d'un seul jet. Il n'avait pour seul objectif que d'évacuer un orage, pas d'émouvoir.

     

     Le thème de la semaine ayant changé, je le publie ici, sans porter tort à l'excellente initiative de Nat pour "jouer à écrire".

     

     

     

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      « Pour faire le portrait de l’oiseau, peindre d’abords une cage.. »  

     

    Ainsi commence  J. Prévert. Je n’ai de l’oiseau que  ma cage, la porte est ouverte, les barreaux ne sont pas de fer, ils sont invisibles au passant qui s’attarde un instant, séduit par l’écho d’une note attrayante. Mais ils emprisonnent mon esprit, dans un monde imaginaire, fait de bribes d’espoirs, d’images que le cadran de l’horloge précipite dans les corbeilles des rêves fanés. Comme par indulgence, parfois, un magicien en desserre les attaches, le temps de respirer, de refaire provision de petits bonheurs. Mon cœur s’étonne : comme ce serait simple d’être ce que je voudrais être. Heureuse, légère, souriante, insouciante, croquant la vie sans penser à plus tard, un oiseau sans cage, libéré  par la main d’un enfant inconnu, ému par mon chant. L’enfant  trop adulte est passé, n’a rien vu des barreaux…Le petit prince devinait le mouton, à l’intérieur de la caisse, mais les « petit Prince » n’existent pas…  

     Je ne suis pas oiseau, la cage est une caverne dans laquelle l’ours taciturne et solitaire se protège des atteintes de la lumière, cruel projecteur sur l’impossible lune à atteindre. Quand ses yeux se posent sur elle, qu’il en perçoit la beauté, le mal en lui se fait si vif qu’il en pousse des cris de révolte, de rage inutile. De la rage oui, car il a gardé, malgré les ans, outre un esprit vif, une âme neuve, rêveuse, prête pour une dernière expérience de la vie avec … Alors de temps à autre il s’avance hors de l’obscurité pour voler à l’astre de la nuit un rayon de chaleur. Les ours aussi ont besoin d’être réchauffés…

      LASIDONIE   

     

     

     

     

    10-02-07


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      Aprés une nuit d'orage, hier matin, un ciel d'azur débarrassé de ses hôtes gris de la veille composait la toile de fond de mon jardin. Un coup d'oeil sur les cimes des pins : Pas un souffle, pas de frémissement annonciateur d'une levée du vent glacé si redouté.  Tiedeur de l'air, effluves des mimosas venant par instants chatouiller agréablement mes narines, mélangées aux senteurs du bois humide, à la discrète odeur des lavandes anglaises,

     

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       Un instant de grâce, respecté , chose etonnante, par les visiteurs habituels abandonnant leur bavardage :  jacasserie des pies , roucoulements des tourterelles, aboiement du petit cairn voisin, rien de tout cela, juste un parfum de printemps. Quelques pas , pour observer les plate-bandes ternes, bien désertes de couleurs, les bosquets délaissés pour cause de froid, les  feuilles mortes trempées, serrées les unes contre les autres, comme pour affronter plus facilement l'averse. Pourtant en faisant ainsi le "tour du propriétaire" pour savourer cet instant, je fis une jolie découverte : Un  bouquet de pervenches timidement cachées sous un buisson, semées là par hasard, offrait ses petites corolles tournées vers le soleil filtrant à travers le feuillage.

     

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        Un peu plus loin, une autre surprise : la bouture plantée l'été dernier, dont j'ignore le nom, avait de magnifiques feuilles dissimulant à peine  un ravissant coeur fleuri de parme.

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    Etonnante nature qui sans le moindre soin d'une main de jardinier  se charge  de créer seule sa toilette !

     

    Je repense à ces quelques bribes du rondeau de charles d'orléans :

     

     

    " Le temps a laissé son manteau

    De vent, de froidure, et de pluie,

    Et s'est vêtu de broderie,

    De soleil luisant, clair et beau.

    .....

    Rivière, fontaine et ruisseau

    Portent en livrée jolie,

    Gouttes d'argent d'orfèvrerie,

    Chacun s'habille de nouveau :

    Le temps a laissé son manteau ! "

    (1391-1465)

     

    LASIDONIE


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    MONTAGE PHOTO...sans autre commentaire

     

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    Car j'attends les vôtres...

    " elle voulait voir la mer...suite

    Lasidonie


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    "Là tout n'est qu'ordre et beauté

    luxe calme et volupté" - C. BAUDELAIRE

     

      

     

    Rêve d'antan

       

     

    Forêts de mes rêves roses d'antan  

    Vous souvenez-vous des éclats de rire  

    Que l'écho malicieux, charmant  

    Dans les sentiers s'amusait à conduire ? 

     

     

    Insouciance de mes vagabondages  

    Dans l'émerveillement de jours sereins,  

    Du bonheur des haltes sous vos ombrages.  

    La source au loin semblait me dire, viens. 

     

     

      

     

    Vous étiez belles, forêts parées de bleu  

    Ou bien de rose, comme mes espérances  

    D'avoir de son amour bientôt l'aveu.  

    Griserie, J'en chantais l'exubérance.   

     

     

    Instant de bonheur gravé, ineffable  

    Qui ravive la douleur du jamais,  

    Me fait  te détester, forêt coupable  

    De m'avoir tant fait rêver qu'il m'aimait.

     

    LASIDONIE

     

     

     

     


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    MELANCOLIE, tristesse, orages, le monde de LUNATIQUE n'est guère propice au RIRE ! c'est ce que je me disais en faisant un tour d'horizon de mes écrits.

     Vous qui cherchez à vous détendre, un soir de mauvais téléfilm, en butinant de blogs en blogs, vous ne vous y sentirez guère à l'aise, serez sans doute lassés ! Est-il pour autant nécessaire de me travestir pour être attrayante ? Mettre en vers ce qu'il fait plaisir de lire ailleurs pour échapper à ses propres angoisses, ou interrogations ?

    Je pourrai chanter la joie. Avec les mots on peut tout imaginer, tout créer, même L'ILLUSION. TENTATION DU BLOG , qui n'est pas journal intime caché aux yeux de tous, mais communication, besoin d'échange : PLAIRE !

     Mais à quoi bon ? Jouer à une autre ? Essayer d'être soi-même c'est déjà bien difficile ! Si mon reflet se brouille trop souvent dans la pellicule humide laissée par la vague, il y aura bien un passant , assez intrigué pour en chercher la réalité.

    ECRIRE, sous l'impulsion,  portée par l'alternance des nuits et des aubes du COEUR,  fluctuante comme les eaux du rivage, tel est mon aujourd'hui.

     

    LASIDONIE 


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    Tu m'enveloppes de ton voile opaque

    Tristesse mer sombre de solitude   

    Toi, l'épais linceul de mes certitudes

    Renvoyées sans cesse par le ressac.

    Tristesse fleuve amer de lassitude

    Tu deverses les regrets et les chagrins,

    Nourris ces mortelles inquiétudes

    Aliments cruels d'un tourment sans fin.

    Quand donc trouveras-tu un autre asile ?

    Accorde moi un instant de repos.

    Ne peux-tu laisser mon âme fragile

    Voguer hors du tumulte de tes flots,

     

    Retrouver les riantes espérances

    Compagnes discrètes du firmament ?

    Oh, m'enivrer des joies de ton absence

    Rêver à la lune in docilement !

     

    LASIDONIE


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