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     Parfois le rêve tourne au cauchemar


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     Voici une page d'un journal, que je ne nommerai pas, un de ceux que l'on feuillette en attendant le verdict du dentiste, ou les promesses de rajeunissement de la coiffeuse ...

    La cohabitation de ces "infos" sur une même page, voila qui relève ou de la provocation, ou de la nécessité de caser les articles pour boucler la page. Je pencherai plutôt pour la deuxième hypothése !

     

    Précision : L'encart rouge n'est pas du journaliste, vous l'aurez compris.

     

     

    Un rappel de l'article illisible sur la photo :

     "Aprés trois ans de guerre civile entre les rebelles et le gouvernement Soudanais le bilan humain dans cette région de l'ouest du Soudan s'apparente à une catastrophe humanitaire. Depuis 2003, 300.000 morts et plus de 2 millions de déplacés"..."Khartoum refuse toute ingérence de la part de la communauté internationale"

    Quant au parfum, il a été recréé d'aprés celui du parfumeur de Marie-Antoinette, JL. Fargeon 

     

    Je n'ai rien contre les parfums, ni contre Marie-Antoinette. Mais  la famine, la désolation, la mort, accolés à l'insouciance, à la richesse...Choc ! Deux mondes !


      "Le seul intêret de l'argent est son emploi"

    Benjamin Franklin

    "La seule chose qui permet au mal de triompher c'est l'inaction des hommes de bien"

    Edmund Burk


    LASIDONIE


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    En participant ces derniers jours aux acrostiches j'ai retrouvé celui de Musset !

     

     

     Musset s'adresse à Georges Sand

     

    MUSSET :

    Quand je mets à vos pieds un éternel hommage

    Voulez-vous qu'un instant je change de visage

    Vous avez capturé les sentiments d'un coeur

    Que pour vous adorer forma le créateur

    Je vous cheris, amour, et ma plume en délire

    Couche sur le papier ce que je n'ose dire.

    Avec soin de mes vers lisez les premiers mots

    Vous saurez quel remède apporter à mes maux.

    SAND :

    Cette insigne faveur que votre coeur réclame

    Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.

     

       Occasion de flânerie dans cette poésie romantique.  Voici un court poème différent : aucun des thèmes habituels sur la nature, le temps, les regrets ! Mais  Désir, espoir, illusion, vie, bien des idées décortiquées avec sécheresse par les penseurs ! Quelques vers suffisent à un poète pour en donner son appréciation.

     

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     Une ILLUSION, UNE REVERIE

     

     

     

     

    IMPROMPTU

     

     

    Dieu l'a voulu, nous cherchons le plaisir.

    Tout vrai regard est un désir ;

    Mais le désir n'est rien si l'on n'espère ;

    Et d'espérer c'est une affaire.

    C'est pourquoi nous devons aimer l'illusion.

    Béni soit le premier qu sut trouver un nom

    A ce rêve charmant, cette demi-folie

    Aussi vraie après tout que la réalité.

    A ce rêve enchanté

    Qui ne prend de la vérité

    Que ce qu'il faut pour faire aimer la vie !

     

     

     

     

     

    Alfred de Musset (Poésies posthumes)

     

     

     

     

     

     

     

     

    LASIDONIE


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    Dualité
     
     
     

     

     
    D’or sont mes cheveux,
     
    Les tiens sont d’argent.
     
    La lumière s’y reflète un peu
     
    Pour marier l’or et le temps.
     

     

     
    Ton regard est d’or
     
    Le sien est de feu
     
    Il te brûle, te tord.
     
    O, Tourne vers moi tes yeux !
     

     

     
    Ils verront dans mon sourire
     
    Tout l’or et l’argent
     
    Tout ce qui me fait frémir,
     
    D’émerveillement.
     

     

     
    Argent ou or qu’importe
     
    L’eau éteint le feu
     
    C’est elle la plus forte
     
    Des deux.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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     LASIDONIE 


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       Et si nous refaisions connaissance de ces beaux textes du moyen-âge tombés dans l'oubli ! Notre langue a évolué, s'est enrichie d'apports étrangers, mais un retour aux sources de ces tournures un peu naives comme c'est rafraîchissant !

      Voici donc un poème de BERTRAND de VENTADOUR ( vers 1200), fils de boulanger, protégé du vicomte de Ventadour. Devenu troubador D'Alienor d'Aquitaine et du comte de Toulouse, il chante l'amour courtois.


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    Ce n'est merveille si je chante

    Mieux que nul autre troubadour.

    Le coeur est ouvert à l'amour

    Et mieux suis s'il me commande

    Coeurs et corps et savoir et sens.

    Force et pouvoir en lui j'ai mis.

    Ce qui me tire vers l'amour

    Fait que rien d'autre ne m'atteint.

    Il est bien mort qui ne sent pas

    D'amour au coeur la saveur douce !

    Et que vaut la vie sans amour.

    Ne sert qu'à ennuyer les gens !

    Ah, je prie Dieu qu'il m'aime tant

    Que ni jour ni mois je ne vive

    Si j'ennuie ou s'il m'arrive

    D'oublier d'amour le talent...


    (la ponctuation étant sommaire je l'ai rajoutée pour une lecture plus aisée)


     

    Lasidonie


     La photo est un montage:  incrustation d'un troubadour dans une rose retravaillée


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