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Que serions nous si nous n'étions que Raison ? L'intérieur d'une coquille desséchée...Laissons de temps à autre flotter nos émotions, elles nous enrichissent, tant pis pour les Philosophes , Aristote, Pascal, Spinoza et les autres...Que deviens-tuQue deviens-tu, amie ?Déjà lasse de tes écrits fréquentsIl y a peu ! Serait-ce donc l'oubli ?Vas-tu invoquer le manque de temps ?Ou l'orage, ou la pluie ?Ou le soleil devenu trop brûlant ?Je souhaitais, au delà de l'espaceQue ce tout petit lien nouveau résisteEt grave en nous sa trace,Lumineuse partition duettiste !L'ombre gagne et prend place !Qu'en penses-tu, amie ?Comme dis le poète, avec le temps va...C'est fini ? engloutiesles trop naïves ressemblances ? Nos pasSe seraient-ils croisés en vain ? AinsiAmes retrouvées, et perdues déjà !Dans le ciel je poursuis,Pour égayer mes mornes jours trop longs,les nuages éthérés vagabonds.Statiques ils ne fuient plus,Prêts à déverser leurs pleurs retenus.Mais... questions inutiles :Le présent seul importe,N'allons pas du futur cogner la porte !Tout cela est futileIl est sage de proscrire espoir, regrets,Et puis...philosopher.LASIDONIE
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Oh J’ai le blues ce soir !Des heures à méditer,Fouiller sans grand espoirL’inspiration chercher.Car il me faut séduirePour booster mon audience !Aurais-je cette chanceDe captiver, d’écrireArticle ou beau poèmeTrès simple mais plaisant ?Je veux rendre charmantsCes mots gris que je sème.Oh j’ai le blues ce soir !Ma pensée s’est perdueDans les poésies lues,En moi descend le noir.Mais je vois mon étoile.
Un instant de délireEt l’idée se dévoile !Demain ils vont bien rire !Fini le blues ce soir.LASIDONIE
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Contrejour
Paysage d'un soir, la mer
Des nénuphars dans les étoiles
Une mare aux herbes folles...ou en élan vers l'infini
La Fin de la journée
Sous une lumière blafarde
Court, danse et se tord sans raison
La vie, impudente er criarde.
Aussi, sitôt qu'à l'horizon
La nuit voluptueuse monte
Apaisant tout, même la faim,
Effaçant tout, même la honte,
Le Poète se dit " Enfin !
Mon esprit, comme mes vertèbres
Invoque ardemment le repos ;
Le coeur plein de songes funèbres,
Je vais me coucher sur le dos
Et me rouler dans vos rideaux,
Ô rafraîchissantes ténèbres ! "
Charles BAUDELAIRE
LASIDONIE
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Mon ordi est mon ENNEMI aujourd'hui ! GR! GR, GR!Lequel d'entre nous ne s'est pas trouvé confronté un jour aux affres de la TECHNIQUE, une petite chose familière, "mulot" ou " "souris " qui refuse d'aller où vous voulez puis disparaît mystèrieusement, un écran bien rayonnant dans la pénombre du bureau qui tout à coup décide de jouer les prolongations et vous dénie tout droit à l'envoyer se reposer ! Pourtant ce P.C, on l'aime, MESSAGER des heures creuses, CONFIDENTdes pensées, PARTENAIRE de loisirs. " Objets inanimés avez-vous donc une äme ? ". Aussi lorsque cet ami vous lâche, qu'une messagerie reste inerte, c'est l' ENNEMI , " O rage, O désespoir". On lui parle, le conspue. Heureusement il n'a pas toujours le DERNIER MOT!La page fermée« Pas de nouveau message »Me dit l'ordinateur,Encore rien ce soir.Il est fou de vouloirAttraper un mirage !Impossible bonheur !Pas de nouveau messageCe sera pour demain.Petite voix me ditQue dépassé minuitS'ouvrira une page.Une angoisse m'étreint :Et si c'était un rêveSi pour vaincre ma peurPar un besoin paniqueDe défier la logiqueJ'allais en touche brèveVoir rire l'ordinateur!« Pas de nouveau messageOui c'est là ton exilEt, ricanera-t-il,Ainsi en sera-t-il,Tu attendras, bien sage »Même si tu m'enragesSois sûr, maudit média,Le jour viendraOù tu diras :« Vous avez un message »
LASIDONIE
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Promesse effacée
Oh, voyez comme ils s'aiment ! " Dis moi, tu m'aimes "?
Que ces mots tant répétés, entendus,
Sont l'envolée de sentiments que sèment
A tout vent les esprits jaloux, déçus !
Quel mal se cache derrière ce mot
Courant dans les chansons de par le monde,
Faisant gémir poètes en solo
Pour une brune fière, pour une blonde !
Petits mots simples mais si douloureux
Pour les belles qui de la lune rêvent !
Elles y croient, à cet avenir joyeux.
Mais un beau jour le voyage s'achève !
Dis, tu m'aimes ? c'est le doute, le mal qui ronge
Insidieusement, temps du soupçon
Que ne guerissent les premiers mensonges,
Pour apaiser, et ne pas dire non!
Transporté pour un " oui je t'aime " ?
Douce folie d'un court moment !
Necessaire antienne suprème !
Mais elle n'apporte que tourment !
Amour, amant, aimer, toute une histoire
Pour du chagrin, des pleurs et des sanglots.
Savoir se noyer dans le dérisoire,
Des âmes en détresse c'est le lot !
Bannir ce verbe, c'est promesse jurée !
Mais on veut y croire à nouveau,
Et voila promesse vite effacéeA la chaleur de ce seul mot !
Aimer
LASIDONIE
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INSTANTANE de vie : Vous avez encore la parole !...
Voici le texte que BEATRICE a écrit sur l'image d'hier. Qui en fera autant ?
Les vagues se brisent, comme lui pendant ses moments de vague à l'âme. Oui, il est loin dans ses pensées, écoutant le clip, clap de l'eau, tentant de mettre son coeur à l'unisson de ce bruit tel un métronome.De l'autre côté, l'Amérique...
Il irait bien faire le tour de la terre, mais, il est si fatigué ! Plus d'énergie, la routine de la vie, le bruit, les soucis...
Il se revoit enfant, face à la mer sans soucis courant sur les galets pieds nus. Et demain il sera ?...Non pas l'homme d'Ernest Hemingway !
Mais heureusement il a son chien, compagnon fidèle de sa solitude, qui saura regarder avec lui dans la même direction.
Il rêve d'un demain plus souriant, d'un ailleurs. Où sont partis ses rêves, de l'autre côté de l'océan ?
Il attendra le coucher du soleil ainsi des heures, puis, le bruit du clapot de l'eau dans les tympans, il rentrera chez lui, comme un automate, comme ivre des embruns qu'il a respirés.
BEATRICE
b.poupouil.over-blog.org
LASIDONIE
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Un Instantané de vieDonnez votre légende à cette photo , ou... pourquoi pas quelques mots rimés ? A vos plumes ou à vos claviers...
Voulez- vous l'histoire de cet homme et de son chien ?Il était là, à contempler cet horizon tourmenté, comme attiré par les rouleaux dont l’écume grisailleuse, diffuse, embrumait ses pensées. Ce début d’automne, présent dans les buissons roux, tristes témoins clairsemés d’un été joyeux, lui renvoyait son image : une âme abandonnée aux heures enfuies. Les rêves d’autrefois roulaient avec la houle dans sa mémoire.ELLE, Il ne voyait qu’ ELLE. Ses yeux la devinaient dans les nuages, dans l’échappée de bleu que le ciel, comme vainqueur de l’orage imminent, laissait deviner ça et là. Il l’entendait dans le ressac des vagues projetées sur les rocs, les soupirs de son fidèle compagnon qu’elle lui avait ramené un jour en riant « regarde, il a la couleur de mes cheveux, il m’a choisie mais je te le donne pour que tu penses chaque jour à moi ».Elle s’était envolée avec les dernières lueurs du soleil d’été…Les effluves d’iode renvoyés par un vent de plus en plus menaçant aujourd’hui, le ramenaient toujours sur ce bord de mer où ils s’étaient retrouvés. Un peu de son parfum y flottait encore. Et il le respirait…LASIDONIE
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Tu verras
On me l'avait bien dit :
Tu verras, avec le temps tout s'émousse.
Patience il te suffit !
La roche la plus solide le vent la pousse.
On me l'avait bien dit :
Regarde devant toi :Tout vibre, tout chantonne
Le passé a fui.
Efface de ton âme ce rien qui frissonne !
Solidifie tes pleurs,
Fais taire en toi ces stériles regrets qui rongent.
Fleurs fanées sans odeur,
Les images d'antan pâliront dans les songes.
On me l'avait bien dit :
La vie, d'autres visages accueillants l'annoncent,
Favorisent l'oubli.
Ouvre ton regard ; A l'impossible, renonce !
Dans un adieu déchirant à ce qui n'est plus
Je savais, je sentais
Que résidait la condition de mon salut,
De ma joie retrouvée !
On me l'avait bien dit
Mais mon coeur palpite encore, colombe blessée,
S'accroche. En lui survit
Cette lueur d'espoir, Intacte, préservée.
Oui, on me l'avait dit.
Non Inutile, Non, je ne veux pas écouter !
LASIDONIE
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